au sommaire


    Exemple de bioamplification : le cas des PCB (polychlorobiphényles). Les concentrations sont indiquées en ppm, parties par million (en nombre de molécules). Le phytoplancton (algues microscopiques) l'a déjà concentré un millier de fois dans ses cellules par rapport à l'eau de pluie, passant de 2x10-6 ppm à 2,5x10-3 ppm. Un goéland argenté pourra atteindre 124 ppm. Le polluant qui était inoffensif au début de la chaîne trophique peut devenir fortement toxique en bout de chaîne. © RC2C/Têtes chercheuses

    Exemple de bioamplification : le cas des PCB (polychlorobiphényles). Les concentrations sont indiquées en ppm, parties par million (en nombre de molécules). Le phytoplancton (algues microscopiques) l'a déjà concentré un millier de fois dans ses cellules par rapport à l'eau de pluie, passant de 2x10-6 ppm à 2,5x10-3 ppm. Un goéland argenté pourra atteindre 124 ppm. Le polluant qui était inoffensif au début de la chaîne trophique peut devenir fortement toxique en bout de chaîne. © RC2C/Têtes chercheuses

    La bioamplification, ou biomagnification (anglicisme), est l'augmentation de concentration d'un polluant au sein d'organismes du bas vers le haut de la chaîne trophique (ou alimentaire). Ce phénomène survient pour les produits qui ne sont dégradés ni dans l'environnement ni (ou très peu) dans le corps des organismes dans lesquels il se trouve. Les exemples classiques sont les polluant organiques (pesticides, PCB...) et les métauxmétaux lourds (mercuremercure, plombplomb...).

    La bioamplification, une pollution multipliée dans la chaîne alimentaire

    Ainsi, si un végétal contient un produit toxique à une certaine concentration, l'animal herbivoreherbivore qui consomme régulièrement ce végétal aura dans son propre corps une concentration supérieure de ce même produit. Le carnivorecarnivore prédateur de cet herbivore aura lui une concentration encore plus forte.

    Le facteur de multiplication de la concentration à chaque niveau varie selon le produit, la manière dont il s'accumule dans les organismes, les habitudes alimentaires des animaux de la chaîne trophique, etc. Le superprédateur en haut de la chaîne - qui est souvent l'espèceespèce humaine - peut atteindre des concentrations de mille à un million de fois supérieures à celles relevés au sein des premiers organismes touchés.