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    Le mois dernier, c'est un colis ultra sensible qu'a reçu The National Institute of Infectious Diseases (NIID), à Musashimurayama dans la Préfecture de Tokyo. Pour la première fois de son histoire, le Japon a autorisé l'arrivée sur son territoire de quatre virus de niveau 4, soit le plus haut niveau de dangerosité. En vue de la préparation des Jeux olympiques de 2020 qui se dérouleront à Tokyo, le pays veut ainsi se préparer à tout risque d'épidémieépidémie ou d'attaque bioterroriste. Le laboratoire de Musashimurayama, le seul habilité P4 (très haut niveau de sécurité) au Japon, va ainsi étudier le virusvirus d'Ebola, le virus de Marburg, le virus Lassa, et celui de la fièvrefièvre hémorragique de Crimée-Congo.

    L'objectif du Japon est de développer un test permettant de savoir si une personne infectée est contagieuse ou pas, en mesurant son taux d'anticorpsanticorps contre le virus. Cela permettrait aux autorités sanitaires de décider si un patient affecté peut être relâché hors de l'hôpital. Alors que l’épidémie d’Ebola en République démocratique du Congo a regagné du terrain ces derniers mois, le Japon redoute l'arrivée de personnes contaminées sur son territoire à l'occasion des Jeux olympiques. « La découverte d'une infection durant les JO aurait des conséquences dévastatrices si les autorités ne s'y sont pas bien préparées », atteste Elke Mühlberger, biologiste à l'université de Boston, au site Nature.

    L'annonce n'a cependant pas été bien accueillie par tout le monde, notamment les riverains du laboratoire qui craignent que les virus ne s'échappent accidentellement. La multiplication des laboratoires classifiés P4 dans le monde augmente de fait le risque de fuite ou d'attaque bioterroriste, même si ces laboratoires sont ultra-sécurisés.

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