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    En 2013, Zheng-Li Shi et ses collègues de l'institut de virologie de Wuhan identifient chez une chauve-souris deux coronaviruscoronavirus très proches du SARS-CoVSARS-CoV, à l'origine de l'épidémieépidémie de 2002-2003. Le CoV-WIV1, en particulier, est alors jugé dangereux car il possède une enzymeenzyme de conversion (ACE2), qui sert de récepteur pour le virusvirus chez l'humain. Il s'avère aujourd'hui que ce virus partage 96,2 % de son génome avec le SARS-CoV-2SARS-CoV-2, à l'origine de l'épidémie actuelle.

    Plusieurs mises en garde avaient été publiées depuis. En 2015, des chercheurs de l'université de Caroline du Nord publient dans la revue Nature Medicine une étude intitulée : « Un regroupement de coronavirus de chauves-sourischauves-souris SARS-like menace d'émerger chez l'Homme ». Un an plus tard, en 2016, la même équipe lance une nouvelle alerte et affirme dans la revue PNAS que le fameux virus WIV1 a la capacité d'infecter directement les humains et de se propager par transmission interhumaine. L'étude est d'ailleurs titrée « Le virus WIV1-CoV semblable au SRASSRAS prêt à émerger chez l'Homme ». En 2018, une autre étude chinoise signale la présence d'anticorpsanticorps de virus de chauve-souris type SARS-CoV chez plusieurs résidents dans la province du Yunnan, l'épicentreépicentre de l’épidémie de Covid-19. Autant d'avertissements qui auraient sans doute dû être pris plus au sérieux.

     

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