Passionnée par tout ce qui a trait au monde du vivant et du bien-être en général, j’ai d’abord étudié le domaine de la nutrition et de l’agroalimentaire. J’ai exercé la profession de diététicienne dans plusieurs secteurs et au contact de différents publics, avant de réaliser que mon goût pour la transmission passait avant tout par l’écriture.Si je m’intéresse particulièrement à la santé et aux progrès de la médecine, des sujets sur la société, la psychologie et l’environnement qui lui sont liés m’animent tout autant. Pour Futura, je suis journaliste scientifique indépendante dans la rubrique Santé.

Santé

Alimentation

Claire Manière

personnalité

09/08/2022

Ma formationJe suis docteur en pharmacie et docteur en biologie des cancers. J'ai un parcours professionnel original : j'ai travaillé à l'hôpital public, puis dans l'industrie pharmaceutique puis en agence de communication santé !Mes expériencesA l'hôpital, j'ai eu la chance de participer à un projet de recherche translationnelle en biologie des cancers, sur la mise au point de nouveaux biomarqueurs dans le cancer du sein hormonodépendant. Il s'agissait de mettre au point une méthode de dosage des biomarqueurs sur des échantillons tumoraux et d'établir un lien entre la présence des marqueurs et la réponse aux traitement hormonal des patientes. Dans l'industrie pharmaceutique, je réalisais des rapports d'expertise en cosmétovigilance. Ces rapports étaient destinés soit aux équipes marketing, soit aux autorités compétentes des différentes filiales. Ils contenaient des analyses statistiques sur les taux de remontées consommateur en fonction des volumes de vente et de la typologie du produit. En agence de communication, j'ai collaboré à différents projets destinés aux patients : création du contenu de sites internet ou d'applications, rédactions d'articles de blog santé.Mon ambitionLe fil rouge de ces différentes expériences est la rédaction. Je suis une scientifique qui adore écrire ! Aujourd'hui, je me consacre entièrement à la rédaction de contenus santé destinés au grand public, en free-lance.Mon objectif est de rendre accessible au plus grand nombre de personnes possible une information médicale de qualité. J'espère ainsi me rendre utile en permettant aux lecteurs de mieux comprendre leur pathologie ou celle de leur proche. Pour Futura, j'interviens régulièrement dans la rubrique santé pour rédiger des actualités ou des questions/réponses.

Santé

Biologie

Stéphanie Le Guillou

personnalité

15/10/2021

Mes racines s’étendent de Moscou, où j’ai grandi, à la Provence, où je passe mes étés, jusqu’à Montréal, où j’étudie aujourd’hui la biologie.Beaucoup de choses m’intéressent, des insectes aux arts visuels, de la musique aux cultures humaines. Les problématiques environnementales et la cause animale me tiennent aussi très à cœur et j’aimerais élargir au plus grand nombre ces sujets de société. Afin d’être cohérente avec les valeurs qui m'animent, j’ai choisi le biais de la communication scientifique pour y sensibiliser les autres.

Sciences

Sciences

Aglaïa Laurent

personnalité

15/05/2021

Aventurière et insatiable curieuse, j'ai grandi en compagnie des livres, toujours à la recherche de nouvelles expériences à mener. Après des études de psychologie et d'édition du livre, je pars en 2015 en Afrique du Sud afin d'y travailler sur un projet de télescope imprimable en 3D, conçu par l'Open Space Agency. Cette mission marque un tournant dans ma vie et, dès lors, je n'ai plus qu'une ambition en tête : faire de la communication scientifique mon métier. Durant les deux années suivantes, j'explore différents terrains professionnels pour finalement trouver ma vocation dans le journalisme scientifique. Créatrice d'un compte Twitter (@Emma_Hollen) dédié aux sciences, j'ai également lancé le site anglais Wonderings en 2019, ai participé à la création de nombreux contenus audio, vidéo et illustrés, toujours avec le sentiment d'explorer un formidable terrain de jeu et d'émerveillement perpétuel. Chez Futura depuis déjà deux ans, j'ai le plaisir de travailler aux côtés d'une équipe passionnée et passionnante. Journalistes, voix, monteurs, nous œuvrons ensemble à transmettre le savoir à nos auditeur·ices à travers des actus mais aussi des histoires immersives dans lesquels nous infusons toute notre rigueur et tout notre amour pour les sciences.

Sciences

Univers

Emma Hollen

personnalité

05/04/2020

Depuis petite, je ressens l'insatiable besoin d'apporter quelque chose de constructif au monde, d'aider à améliorer les situations, d'être utile à mon espèce. Alors, après ma licence de biologie végétale, je consacre un an à ma passion pour l’éducation. J’essaye de créer un serious game afin de « ludifier » les SVT au collège et d’améliorer la rétention des informations sur le long terme ! Cette aventure n'a pu aboutir mais elle m'a énormément appris. À présent, cette envie de créer, je l'ai chevillée au corps.De retour sur les bancs de l’université, j’étudie la biotechnologie végétale. Mais cette envie de créer me taraude… Par une heureuse coïncidence, je fais la découverte du journalisme. Ni une ni deux, j’arrête mon master et me réoriente ! Je passe plusieurs mois à réaliser des chroniques radio sur l’écologie chez Divergence FM, et parsème cette expérience par l'écriture d’articles sur l’éducation positive pour l’association OZE. Convaincue d'avoir trouvé la façon de m'exprimer et de contribuer à la société, j'intègre une école de journalisme en alternance et, de fil en aiguille, entre chez Futura.

Planète

Environnement

Éléonore Solé

personnalité

27/09/2019

Albert Jacquard est né le 23 décembre 1925 à Lyon, dans une famille catholique et bourgeoise. Son enfance est marquée par un événement tragique : la mort de son petit frère de cinq ans dans un accident de voiture, alors que lui-même n’avait que neuf ans, dont il garde les stigmates toute sa vie.
Élève brillant, il passe en 1943 deux baccalauréats : en mathématiques et en philosophie. Les deux années suivantes, il rentre en classe préparatoire dans le but d’intégrer une grande école. Une réussite, puisqu’en 1945 il entre dans la prestigieuse École polytechnique, de laquelle il ressort ingénieur, spécialisé dans les manufactures de l’État. Il enchaîne alors avec un cursus à l’Institut de statistiques, duquel il décroche un second titre d’ingénieur, dans l’organisation et la méthode.
Il fait ses armes avec le monde professionnel dans la Société d’exploitation industrielle des tabacs et des allumettes, entre 1951 et 1961. Par la suite, il intègre le ministère de la Santé durant deux ans, et se retrouve directeur adjoint au service de l’équipement. Puis en 1965, il devient chargé de recherche auprès de l’Institut national de la démographie (Ined) jusqu’en 1966.
Albert Jacquard, un généticien engagé
C’est à ce moment qu’il part mener des études de génétique à l’université Stanford, en Californie. À son retour en France, il retrouve de plus hautes fonctions à l’Ined mais réalise en parallèle deux doctorats. D’abord, il termine sa formation en génétique, puis, deux ans plus tard, se spécialise en biologie humaine. Son bagage scientifique lui permet de devenir expert en génétique auprès de l’OMS entre 1972 et 1985.
Dans les années 1970, il se lance dans la recherche universitaire, s’affiliant consécutivement à l’université de Genève (Suisse), Paris VI ou encore Louvain (Belgique). Sa carrière scientifique prend fin en 1991, après avoir terminé conseiller scientifique auprès de l’Ined. Elle est notamment ponctuée, entre 1983 et 1988, par une nomination en tant que membre du Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé, après avoir reçu le statut d’officier de la Légion d’honneur et celui de commandeur de l’Ordre national du mérite en 1980.
Un humaniste convaincu
Attiré par la philosophie, Albert Jacquard combine son savoir en génétique avec les sciences humaines en rédigeant en 1978 Éloge de la différence : la génétique et les hommes. Dans cet ouvrage, il développe des principes et des valeurs qui l’accompagneront toute sa vie, et pour lesquelles il va se battre sur le terrain. Il y défend notamment la notion d’égalité entre les individus, et défend l’idée que la diversité de notre espèce en fait une de nos richesses.
Par la suite, il publie d’autres livres de vulgarisation scientifique, souvent teintés de réflexions plus philosophiques. Certains de ses textes auront même une portée beaucoup plus politique. D’ailleurs, il s’y engage, en figurant sur les listes électorales lors d’élections législatives en 1986 et pour les européennes en 1999.
Il s’engage sur le terrain, en collaborant avec des associations dans la défense des plus démunis, pour l’égalité de tous, pour le droit au logement (il a d'ailleurs été nommé président d'honneur de l'association Droit au logement) ou les sans-papiers par exemple. Il défend aussi l’espéranto, car il veut une langue universelle pour tous. On le voit ainsi aux côtés de personnalités engagées telles que l’Abbé Pierre.
Il s’éteint le 11 septembre 2013, à l’âge de 87 ans, des suites d’une leucémie.

Santé

Biologie

Albert Jacquard

personnalité

13/09/2013

Normalien, biologiste et spécialiste de l’éducation et la communication, Jack Guichard a été le directeur du Palais de la découverte, lieu mythique qui a développé tant de vocations scientifiques. Il a également été le responsable scientifique et pédagogique de la création de la cité des enfants, lieu qui a révolutionné la façon de présenter les sciences aux jeunes.- Il est président du conseil scientifique et secrétaire général de « Savoir apprendre » (association qui a créé et pilote l’Exploradôme).- Il dirige le conseil scientifique du GAE (« Groupe associatif Estuaire »).Il est administrateur de l’Association Française pour l’Avancement des Sciences (AFAS).- Il est membre du conseil d’administration de la « Fondation MAIF« .- Il est membre du conseil scientifique pour la culture scientifique et technique de la « Région Alsace ».- Il est membre du jury du prix les « trophées Diderot de l’initiative culturelle« .- Il est membre du conseil du « département des jardins botaniques et zoologiques du Muséum national d’histoire naturelle« .Il effectue de nombreuses conférences et expertises, en France et en Europe, dans le domaine de la diffusion des sciences par de nombreux vecteurs : expertises, éditions, colloques, conférences… En particulier, il effectue régulièrement des conférences,- d’une part sur les sciences auprès du grand public à la demande de musées à Paris et en région,- d’autre part sur l’éducation scientifique à la demande des inspections académiques de l’éducation nationale.En tant que professeur des Universités et chercheur à l’école Normale Supérieure de Cachan, il a dirigé de nombreux travaux dans les domaines de l’expertise et de l’éducation scientifique et a été chercheur associé au LDES de l’Université de Genève.Après avoir été dans l’équipe qui a créé la cité des sciences en 1980, il a été pendant 15 ans, responsable scientifique des expositions pour les jeunes à la Cité des sciences.
De 2003 à 2009, en tant que directeur général du « Palais de la découverte », il a piloté les projets de nombreuses expositions et en a lancé la rénovation.
Il a participé en tant qu’expert à de nombreux comités de pilotage d’expositions et de musées, comme le « Vaisseau » de Strasbourg ou la « galerie des enfants » du Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris.Formateur de chercheurs, de muséologues et d’enseignants, il a participé au développement des nouvelles technologies dans l’éducation et a dirigé le centre d’éducation et de recherche des technologies éducatives multimédia à l’IUFM de Paris. Il a participé à l’élaboration de programmes scolaires, en tant que membre du groupe d’experts au Ministère de l’éducation Nationale.Il a beaucoup étudié l’importance et le rôle des sciences dans la société, ainsi que les mécanismes de la démarche d’investigation qui conduit aux découvertes scientifiques.
Il a publié de une centaine de livres de vulgarisation scientifique, de pédagogie et de réflexion dans ces domaines.Il a été conseiller scientifique pour plusieurs collections de livres pour la jeunesse aux éditions Larousse (incroyable encyclopédie) et aux éditions Nathan (pour des livres Croq’science de Delphine Grinberg).Après avoir été chercheur en neurosciences, il s’est intéressé aux sociétés animales, en particulier les fourmis et les abeilles. Il représente le GAE dans l’observatoire des bourdons.

Santé

Biologie

Jack Guichard

personnalité

02/03/2013

Jusqu’au bac, rien de passionnant si ce n’est une expérience en théâtre amateur qui ouvrira une voie parallèle à mon parcours sérieux, celui que l’école nous montre du doigt dès la maternelle. Les deux chemins se sont aujourd’hui rejoints, comme quoi l’expérience en valait la peine.
Bac en poche, je file à l’INSA, une école d’ingénieurs à Toulouse. Spécialité biochimie. J’y continue le théâtre : la scène procure des émotions qui complètent bien les cours sur les espaces quadratiques et les orbitales atomiques. Cinq ans après je poursuis par une thèse à l’INRA de Nantes, en biochimie encore.
En parallèle ? Cette fois j’écris : un livre de vulgarisation scientifique teinté d’humour. Après le doctorat je continue dans un labo du CEA, près d’Aix en Provence. Dans l'espoir de devenir chercheur, mais la seule chose que j'aie trouvée c'est que je n'étais pas fait pour ça. Exit définitivement les labos.
Suivent trois ans d'enseignement, en soutien scolaire et en lycée. Je publie mes premiers articles de vulgarisation sur le site Rue89 et mon premier livre, Homo sapiens, drôle d'espèce ! (Ed. Les 2 Encres). Je mets les pieds dans une nouvelle vie pour laquelle je reviens à Toulouse en 2008.
Trois ans chez Délires d’encre, une association de médiation scientifique qui me permet de compléter mes expériences en vulgarisation. Le contact direct avec le public non initié, jeune ou adulte, ça forge le moral !
Les soirs et week-ends, je prépare un 2ème livre : Les animaux ont-ils une culture ?, qui sort chez EDP Sciences en juin 2010. Je propose aussi des conférences et des formations à la médiation scientifique, pour des étudiants. Dans les deux cas, toujours l’impression de me mettre sur scène et d’y prendre un plaisir fou.
Alors en 2011 je saute le pas et j’écris, non plus des articles ou des livres, mais un spectacle d’humour sur fond scientifique : Einstein, l’amour et la pizza. Avec plein de science dedans et autant de rire que possible.
Aujourd’hui, je mène de front ces multiples actions de médiation, qui toutes ensemble font le plaisir quotidien. Représentations du spectacle, formations, conférences et écriture. Car les animaux ont une culture, les humains aussi, et c’est le plaisir de propager un bout de cette culture qui me fait lever de bon pied chaque matin. C’est l’essentiel, non ?
Découvrir mon blog.

Planète

Zoologie

Damien Jayat

personnalité

17/11/2012

Depuis septembre 2006 - Doctorat en sciences à l'Université de Lausanne (Suisse). Thème : « Génétique évolutive des capacités d'apprentissage de la mouche du vinaigre, Drosophila melanogaster », sous la supervision de : Tadeusz Kawecki, Laboratoire Écologie et Évolution, Université de Lausanne.
2005 - DESU de Biologie à l'université de Metz : un « diplôme d'attente » permettant de faire un stage long après le DEA.Mémoire : « Étude de la sélection sexuelle chez les amphibiens anoures », sous la supervision de Thierry Lodé, Laboratoire d'Écologie animale, Angers.
2004 - DEA de biologie du comportement, Université de Paris Nord Villetaneuse (équivalent master). Mémoire : « Étude de l'isolement pré reproducteur entre deux populations de Drosophila melanogaster », sous la supervision de Pierre Capy, laboratoire LEGS, CNRS, Gif sur Yvette.
2003 - Complément de maîtrise.Mémoire : « Étude de la performance locomotrice entre des hybrides entre Drosophila melanogaster et Drosophila simulans et les espèces parentes », sous la supervision de Jean David, laboratoire LEGS, CNRS, Gif sur Yvette.
2002 - Maîtrise de Biologie de Populations et des Écosystèmes, Université de Paris-Sud (Orsay). 
2001 - Licence de Biologie des organismes, Université de Paris-Sud. Mémoire : « Recherche de l’influence du contexte social au niveau du décodage d’un signal acoustique spécifique, le cri d’alarme, chez un oiseau, la perruche ondulée (Melopsittacus undulatus) », sous la supervision de Gérard Nicolas, laboratoire de Neurobiologie de l’Apprentissage, de la Mémoire et de la Communication, Université Paris-Sud.
2000 – DEUG (équivalent de l'actuelle L2), Sciences de la Vie, Mémoire : « Étude de la corrélation des capacités de nourrissage sur deux années consécutives chez la Mouettes Tridactyle (Rissa tridactyla) », sous la supervision d'Etienne Danchin, Laboratoire d'Écologie, Université Paris VI.

Santé

Biologie

Virginie Népoux

personnalité

18/03/2009

Situation actuelle : Directeur de Recherche à l’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) de Sophia Antipolis.
1 - Diplômes
Enseignement secondaire :• Baccalauréat (Section D). Lyon, France (1978).Enseignement supérieur (à L'Université Claude Bernard – Lyon I, France) :• Maîtrise de Biologie Cellulaire et Moléculaire, Génétique (1982).• « Diplôme d’Étude Approfondie » (DEA) de Biologie Cellulaire et Moléculaire, option Biométrie. Mention « Très Bien » (1983).• Diplôme de Doctorat soutenu le 10 juin 1986. Mention « Très Honorable », « Félicitations du Jury ».• Habilitation à Diriger des Recherches soutenue le 7 Avril 1995.
2 - Activité de recherche scientifique 
1983-2007 : Études expérimentales et théoriques sur l’écologie des insectes parasitoïdes à l’Université de Lyon (3 ans) et à l’INRA de Sophia Antipolis, France (22 ans).Mots-clefs : Écologie Comportementale, Biologie des Populations, Statistiques, Modélisation, Biométrie, Lutte Biologique.
3 - Administration de la recherche
* Directeur du programme scientifique de l’European Science Foundation (ESF) “Behavioural Ecology of Insect Parasitoids” (BEPAR), depuis le 1er Janvier 2005 pour 5 ans (http://bepar.sophia.inra.fr/).* Directeur adjoint du Groupement de Recherche « Écologie Comportementale » en France (financé par le CNRS), de 2000 à 2007.* Rédacteur en Chef de la revue internationale “BioControl” depuis septembre 2006.* Éditeur Associé pour la revue internationale “Entomologia Experimentalis et Applicata” depuis 1996.* Éditeur Associé pour la revue internationale “BioControl” de 2001 à 2006.* Éditeur Associé pour la revue internationale “Applied Entomology and Zoology” depuis 2003.* Éditeur Associé de la revue internationale “Acta Oecologica”, de 1995 à 1997.* Secrétaire General de l’IOBC (“International Organization of Biological Control”) de 1996 à 2000.* Chairman du groupe de travail international sur les parasitoïdes oophages de l’IOBC depuis 1988.
4 - Organisation de réunions scientifiques et congrès internationaux
• Organisateur du congrès international sur l’écologie comportementale des insectes parasitoïdes, à Sophia Antipolis, France, en Octobre 2006.• Co-organisateur du Symposium International sur “Evaluating Indirect Ecological Effects of Biological Control”, à Montpellier, France, en Octobre 1999.• Co-organisateur des 3ème (San Antonio, USA, Septembre 1990), 4ème (Le Caire, Égypte, Octobre 1994) & 6ème (Perugia, Italie, Septembre 2002) “International Symposium on Trichogramma and Other Egg Parasitoids”. Éditeur de deux des proceedings correspondants.• Organisateur de la 9ème Réunion Internationale sur « Quality Control of Mass-Reared Arthropods ». La Colle-sur-Loup, France, en février 1996.
5 - Ouvrages entiers publiès sur la lutte biologique et l'écologie comportementale 
• WAJNBERG E. & S.B. VINSON (1991). Trichogramma and other egg parasitoids, 3rd International Symposium. Les Colloques de l'INRA. Vol. 56, 246 pp. • WAJNBERG E. & S.A. HASSAN (1994). Biological Control with Egg Parasitoids. CAB International. 304 pp.• WAJNBERG E. (1995). Trichogramma and other egg parasitoids, 4rd International Symposium. Les Colloques de l'INRA. Vol. 73, 226 pp.• WAJNBERG E., J.K. SCOTT & P.C. QUIMBY (2001). Evaluating Indirect Ecological Effects of Biological Control. CAB International. 288 pp.• WAJNBERG E., C. BERNSTEIN & J. VAN ALPHEN (2008). Behavioural Ecology of Insect Parasitoids - From theoretical approaches to field applications. Blackwell Publishing, 445 pp.• ROY H.E. & E. WAJNBERG (2008). From biological control to invasion: the laydbird Harmonia axyridis as a model species. Springer, 288 pp.
6 - Publications scientifiques 
• Environ 70 publications dans des revues internationales à comité de lecture, dans les domaines de l’écologie, de la lutte biologique, de la génétique et de la modélisation.
7 - Expérience d'enseignement 
* Nombreuses heures de cours au cours des années sur la Génétique des Populations, l’Écologie Comportementale et la Lutte Biologique dans plusieurs Universités en France et à l’étranger (“undergraduated & graduated students”).* Plusieurs heures de cours de Statistiques/Biométrie auprès d’étudiants d’Universités françaises.* Nombreux séminaires invités sur l’Écologie Comportementale et la Lutte Biologique dans de nombreux pays.
8 - Vulgarisation scientifique 
• Deux articles de vulgarisation publiés dans la revue « Pour La Science », l’un en Février 1994, l’autre en Juin 2004.• Invité à l’émission « In Vivo » de France Culture, le 16 Juin 2002 sur l’utilisation des insectes parasitoïdes dans des programmes de lutte biologique (temps de l’émission : 1 heure).• Invité à l’émission « Continent Sciences » de France Culture, le 7 Octobre 2004 sur la lutte biologique à l’aide d’insectes parasitoïdes (temps de l’émission : 50 minutes).

Planète

Zoologie

Eric Wajnberg

personnalité

27/10/2008

Ernst Haeckel

Santé

Biologie

Ernst Haeckel

personnalité

14/05/2008

J’ai un parcours plutôt atypique puisque j’ai débuté ma thèse sans avoir suivi une formation universitaire. 
J’ai obtenu un premier BTS agricole, appelé ANABIOTEC (Analyses Biologiques et Biotechnologies), sur la région lyonnaise, en deux ans, formation qui m’a permis d’acquérir les techniques de laboratoire, aussi bien en chimie qu’en biologie. J’ai ensuite obtenu un second BTS en productions aquacoles, en bretagne, de manière à me rapprocher du monde marin.
J’avais envie de travailler sur les molécules d’origine marine et c’est avec cette envie que j’ai rencontré Bernard BANAIGS. Avec lui et son équipe, j’ai entrepris un diplôme de l’école pratique des hautes études, formation qui dure deux années et qui se termine par l’obtention d’un diplôme bac + 5. A la suite de cette formation, j’ai demandé à pouvoir m’inscrire en thèse par dérogation (n’ayant pas le DEA). 
J’ai alors réalisé ma thèse au sein du Laboratoire de Chimie des Biomolécules et de l’Environnement (LCBE) à l’Université de Perpignan Via Domitia. Pendant toutes ces années, je suis restée à l’interface de la chimie et de la biologie, faisant le lien entre les chimistes du LCBE et les nombreux biologistes avec lesquels je collabore. J’ai obtenu ma thèse au mois de Juin 2007.
Depuis le mois d’octobre, j’ai un contrat d’ATER depuis octobre 2007 (Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche) à l’Université de Perpignan Via Domitia. Ce contrat me permet, d’une part de poursuivre mes travaux de recherche, notamment sur la caractérisation du mode d’action de certains composés que j’ai pu étudier, et d’autre part, de donner des cours et des Travaux Pratiques à des étudiants de l’université. J’enseigne essentiellement la chimie analytique.
En parallèle de mes activités d’enseignement et de recherche, je participe également à la diffusion de l’information scientifique par des animations dans des écoles et lors de manifestations telles que la fête de la science.
- Productions scientifiques
Pour valoriser ses recherches, un chercheur doit publier ses résultats dans des revues scientifiques internationales, participer à des congrès en communiquant par des affiches (posters) et par des conférences.
- Publications : 
-- Simon-Levert A., Aze A., Bontemps-Subielos N., Banaigs B. and Geneviere A.M. 2007. Antimitotic activity of methoxyconidiol, a meroterpene isolated from an ascidian. Chem. Biol. Inter. 168 : 106-116.
-- Simon-Levert A., Arrault A., Canal C., Bontemps-Subielos N. and Banaigs B. 2005. Meroterpenes from the ascidian Aplidium aff. densum. J. Nat. Prod 68 : 1412-1415. 
- Communications orales
-- Simon-Levert A. Activités antiprolifératives de nouveaux méroterpènes isolés de l’ascidie Aplidium aff. densum. 18èmes journées Franco-Belges de Pharmacochimie. 3-4 Juin 2004. Université du Luxembourg.

Santé

Biologie

Annabel Simon-Levert

personnalité

30/04/2008

Martin Evans

Santé

Biologie

Martin Evans

personnalité

18/04/2008

Jacques  Testard

Santé

Biologie

Jacques Testard

personnalité

11/04/2008

Jean Rostand

Santé

Biologie

Jean Rostand

personnalité

11/04/2008

Sir Alister  Hardy

Santé

Biologie

Sir Alister Hardy

personnalité

10/04/2008

Après des études de biologie de 1973 à 1978, avec des spécialisations en génétique et en océanographie, j’ai passé l’agrégation de sciences naturelles afin d’enseigner la biologie aux élèves de collège et de lycée. En parallèle, j’ai abordé le domaine de la recherche, avec un doctorat d’océanologie biologique consacré à l’alimentation des merlans en mer du Nord.Vers 1989, j’ai commencé à écrire des livres sur la nature et les sciences, surtout destinés aux jeunes de 8 à 12 ans. Vers la même époque j’ai aussi écrit mes premiers scénarios de films documentaires pour la télévision. J’ai ensuite abandonné peu à peu l’enseignement, pour faire de la production de documentaires. A partir de 1997, j’ai partagé mon temps entre l’écriture de livres et d’articles pour des magazines, toujours sur des thèmes scientifiques, et la réalisation de films documentaires et de reportages.Pendant cette période, j’ai assuré une fonction de conseil scientifique pour les voyages du bateau Fleur de Lampaul tout autour du monde, avec un équipage d’enfants. J’ai conçu des expositions, par exemple sur l’utilisation des gènes en médecine ou sur le tabac. J’ai inventé des jeux de société, comme Cryptogame, un jeu sur les champignons. Je donne aussi des conférences sur mon travail, devant des classes ou pour des documentalistes et je participe à des débats avec le public sur des sujets scientifiques, lors de « bars des sciences » .J’ai au total écrit une trentaine de livres, seul ou avec d’autres auteurs. Mes thèmes principaux sont l’écologie, la vie des océans, la préhistoire et l’évolution de l’homme et des animaux.Bibliographie récente- Evolution. Coédition Xavier Barral-Muséum National d’Histoire Naturelle, 2007- Les couleurs de la nature. Milan, octobre 2006- Dinosaures et autres animaux préhistoriques. Collection Encyclopes. Milan, 2005- Sur les traces de Charles Darwin . Gallimard Jeunesse, 2004- Etre humain, l’histoire de nos origines. Les racines du savoir. Gallimard Jeunesse, 2004- Planète mer. Gallimard Jeunesse, 2004- Des poissons d'élevage. Collection Sauvegarde. Gulf Stream, 2004- Des fruits de la mer. Collection Sauvegarde. Gulf Stream, 2003- La préhistoire des hommes. Collection Encyclopes. Milan, 2003- Écologie, la planète vivante. Les racines du savoir. Gallimard Jeunesse, 2003- Darwin. La Martinière / Xavier Barral, 2003- Planète eau douce. Gallimard Jeunesse, 2003- Des chèvres. Collection Sauvegarde. Gulf Stream, 2002 - Des vaches. Collection Sauvegarde. Gulf Stream, 2002 (avec Philippe Dubois)- Les hommes préhistoriques. Collection Explorateur 3D. Hachette, 2001- Mi-oiseaux, mi-dragons, les dinosaures. Les racines du savoir. Gallimard Jeunesse, 2001- Les bords de mer. Collection Kididoc. Nathan 2000- Drôles de cousins, la grande histoire de l'évolution. Editions Milan, 1996Cliquez pour acheter le livre

Santé

Biologie

Jean-Baptiste De Panafieu

personnalité

20/11/2007

Née le 14 août 1969 – deux enfantsChercheur - Formation universitaire
Domaines de compétences : microbiologie, biologie moléculaire, génétique.
-- 1986-1987 : Baccalauréat série D 
-- 1987-1989 : DEUG Sciences de la Vie et de la Nature - Université d'Aix Marseille I
-- 1989-1991 : Licence et Maîtrise de Biochimie - Université d'Aix Marseille I
-- 1991-1992 : DEA de Biologie Cellulaire et Microbiologie - Université d'Aix Marseille II - Obtention d'une bourse de thèse MRT.
-- 1992-1997 : Doctorat de Biologie Cellulaire et Microbiologie sous la direction du Pr. A. Lazdunski, CNRS, Marseille - Mention Très Honorable avec félicitations du jury. Etude de la régulation des gènes xcp codant pour la voie générale de sécrétion de Pseudomonas aeruginosa.
-- 1997-1998 : Attaché Temporaire d'Enseignement et de Recherche. Faculté des Sciences de Luminy.
-- 1998-1999 : Stage post-doctoral au Laboratoire de Chimie Bactérienne, CNRS, Marseille (bourse CEE - Biotech Program). Relation structure/sécrétion de la cellulase d'Erwinia chrysanthemi.
-- 1999-2001 : Stage post-doctoral (collaboration entre le Laboratoire de Chimie Bactérienne, CNRS, Marseille et le Laboratoire d'Ecologie Microbienne de la Rhizosphère, CEA, Cadarache ; bourse CNRS, programme GEOMEX). Diversité des bactéries en milieu désertiques et recherche de gènes de résistance à la dessication.
-- 2001 : recrutement comme Ingénieur-Chercheur au Laboratoire d'Ecologie Microbienne de la Rhizosphère (CEA, Cadarache). Etude et exploitation des bactéries de l'environnement pour la recherche de déterminants génétiques de résistance aux stress, tels que la dessiccation, les rayonnements gamma ou la présence de toxiques comme le sélénium.
-- 2005 : Participation à une action de valorisation des métiers de la recherche auprès des jeunes intitulée "Passion de chercheurs" (2005). Le portrait réalisé au cours du tournage, ainsi que plusieurs autres, est visualisable sur le site web du CEA (http://132.166.172.2/fr/jeunes/chercheurs/home.htm).
-- Depuis janvier 2006 : j'ai rejoins le Laboratoire des Interactions Protéines-Métal, au moment de sa création. Ma thématique de recherche consiste en l'étude des mécanismes de résistance des bactéries à l'uranium.

Santé

Biologie

Virginie Chapon

personnalité

19/06/2007

Après des études secondaires orientées vers les mathématiques et les sciences, je choisis, sur base de motivations nourries depuis quelques années, d'entreprendre des études de biologie. Ce qui me fascine alors est tout ce qui touche à l'information et à sa transmission dans le monde vivant. 
Au terme de quatre années d'étude en biologie à l'Université catholique de Louvain, j'entame un doctorat en génétique moléculaire. Mes recherches portent alors sur des gènes « sauteurs », les transposons, qui contribuent à façonner les génomes de toutes les espèces vivantes. Après quatre années et demi de travaux, ma thèse est défendue, et peu après je quitte l'Université pour l'Institut néerlandais de recherche sur le cancer où un groupe renommé étudie un petit ver qui depuis une vingtaine d'années alors apparaissait comme un superbe modèle pour comprendre le contrôle génétique du développement embryonnaire. J'y étudie encore le comportement de gènes sauteurs. De retour en Belgique au terme de deux ans et demi de « postdoc », j'intègre une unité de recherche dont les études portent sur le développement de la souris. J'y initie un nouveau projet où je tente d'exploiter mes connaissances de généticien moléculaire pour l'étude du mode d'action de gènes dont la fonction est de contrôler le devenir de cellules et de populations de cellules au sein de l'embryon en développement. Sur base de contrats temporaires, j'essaie de monter un petit groupe de recherche. Depuis peu, je suis Chargé de cours à l'Université catholique de Louvain et j'anime un groupe de recherche au sein de l'Unité des sciences vétérinaires de l'Institut des sciences de la vie. 
Il y a deux moteurs principaux qui m'animent dans ce travail de chercheur, dans cette aventure qui consiste à se trouver à l'orée de l'inconnu et d'y progresser pas-à-pas : la curiosité et un émerveillement sans cesse renouvelé. Il y a en plus cette profonde envie de les communiquer, cette curiosité et cet émerveillement, et c'est pourquoi j'ai suivi et engagé cette voie de chercheur dans le monde universitaire. La tâche est exaltante autant qu'immense. Il y a de grands scientifiques, c'est indéniable, mais il n'y en a pas de petits. En réalité une part de l'ivresse procurée par ce métier de la découverte est de participer à un grand mouvement. Il y a une multitude de modestes contributions à la science sans lesquelles les grandes découvertes ne verraient jamais le jour. Et ce grand mouvement est celui de tous les scientifiques.

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René Rezsöhazy

personnalité

21/10/2005

J'ai 39 ans, je suis marié et père de famille (deux enfants). Je suis né en Tunisie, puis j'ai vécu en amérique du sud avec mes parents. Je suis rentré en France en 1972, et j'ai suivi des études normales, jusqu'à un doctorat de physique. J'ai régulièrement travaillé dans l'édition, en parallèle avec mes recherches scientifiques. Ainsi, j'ai écrit dans la Recherche, j'ai rédigé des notices d'encyclopédie, type "Universalis" et des livres de vulgarisation, en sus de mon activité scientifique proprement dite. Je suis chargé de recherche au CNRS, et je travaille au laboratoire de Physique de la Matière Condensée, à l'Ecole Polytechnique
Quelques idées sur ce que je fais.
L'étude de la morphogenèse est une branche de la physique, comme de la biologie, qui cherche à comprendre par quels mécanismes une forme apparaît et se developpe. Il existe bien entendu un nombre illimité de formes possibles, et toutes ne sont pas des objets d'étude pour physiciens. Pour ma part, je me suis attaché à étudier et comprendre les structures arborescentes. J'ai d'abord beaucoup étudié des systèmes physiques minéraux ou métalliques donnant des croissances de "dendrites", c'est-à-dire des cristallisations branchues, comme celle ci-dessous. Il s'agit ici d'une cristallisation de silicium.

Puis, j'ai essayé d'appliquer "l'artillerie lourde" de la physique à des systèmes biologiques, car on s'est assez tôt aperçu qu'il y avait des points communs entre ces croissances purement physiques, et des croissances biologiques, comme la croissance des vaisseaux sanguins ou des reins. Depuis quelques années j'étudie donc la formation des vaisseaux et des organes, comme le poumon ou le rein, mais avec un regard de physicien. Plus récemment encore, je me suis intéressé à la formation des doigts, plus particulièrement en rapport avec les empreintes digitales. Je cause de tout ça dans mon livre "Des pieds et des mains", paru en février 2003 chez Flammarion.

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Biologie

Vincent Fleury

personnalité

25/04/2003

Directeur de recherche au CNRS Secteur Phylogénomique
INSERM U11927, Bd de lei Roure 13009 - Marseille
Né le 14/06/57 à Marseille
1980-1983 : * DEA (mention TB) + THESE (Mention TH avec Félicitations du Jury). Centre d'immunologie de Marseille Luminy.* Etude physico-chimique de l'interaction antigène anticorps. Manipulation de la réponse immunitaire
1983 Octobre- Octobre 1985 : * Stage Post-doctoral, Albert Einstein College of Medecine New York USA* Isolement structure et régulation d'un nouveau membre de la famille des gènes du complexe majeur d'histocompatibilité (CMH) de classe I chez la souris.
1985 Octobre :* Recrutement au CNRS, CIML Marseille (B.Jordan) * Isolement de nouveaux membres appartenant à la famille des gènes du CHM de classe I chez l'homme. Organisation chromosomique de la région CMH de classe I.
1988 Mars :* Groupe CIML, Marseille* Structure de la région chromosomique du CHM humain.
1991 fin : 
* Equipe ATIPE UPR 8291, Toulouse* Structure et évolution du CMH
1996 :
* Equipe évolution plasticité du génome U119, Marseille * Evolution des génomes des cordes.* Fonction de la famille butyrophiline.
FORMATION : 
* THESES DE SCIENCES* 1 THESE D'UNIVERSITE* 11 DEA * PARTICIPATION à DIVERS DEA NATIONAUX* JURY DE THESE: 20 FOIS
PRODUCTION SCIENTIFIQUE :
* ECRITE : - Articles dans des journaux à comités de lectures : plus de cents 
* ORALE :- Conférencier invité dans des séminaires internationaux : 12 fois - Autres communications orales (congrès internationaux) : 4 fois- Congrès nationaux : 3- Séminaires depuis 1996 : 18 dont 6 hors de France.
DIVERS :* Comité éditorial du journal "Immunogenetics"* Evaluation de contrast NIH, NSF.* Organisation depuis 1997 de : "Evolutionary biology meeting - Marseille"* Président de l'association pour l'étude de l'évolution biologique.

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Pierre Pontarotti

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Charles Robert Darwin est né en 1809 et mort en 1882. Le plus célèbre des naturalistes anglais, auteur de la théorie de la descendance modifiée par le moyen de la sélection naturelle (plus couramment désignée sous les termes de « théorie de l'évolution »), à laquelle s'est rallié l'ensemble de la pensée transformiste moderne, naquit à Shrewsbury (Shropshire) dans une famille aisée, cinquième enfant de Robert Waring Darwin, médecin connu, et de Susannah Wedgwood, fille de Josiah Wedgwood, céramiste renommé et patron d'industrie. 
© Institut Charles Darwin International
Son grand-père, Erasmus Darwin, médecin, naturaliste et poète, était l'auteur d'une œuvre originale (dont la fameuse Zoonomia), trop souvent réduite à ses aspects insolites, où se trouvaient pour la première fois exposées des idées transformistes assez voisines de celles que le Français Lamarck allait soutenir avec un grand courage et assez peu de succès à partir de l'année 1800. Après de pénibles études de médecine à Édimbourg, puis de théologie à Cambridge où il s'adonne à sa passion des Insectes et devient le disciple et l'ami du botaniste John Stevens Henslow, qui l'introduit dans le monde, le jeune Charles est reçu bachelor of Arts en 1831, et part explorer le nord du Pays de Galles en compagnie du géologue Adam Sedgwick, également professeur à Cambridge.
À son retour, grâce à la protection de Henslow, il s'embarque pour un voyage autour du monde, le 27 décembre, en qualité de naturaliste non appointé, à bord du vaisseau le Beagle, commandé par le jeune capitaine FitzRoy. Il emporte avec lui une bibliothèque naturaliste comportant le premier volume des Principles of Geology du géologue uniformitariste (c'est-à-dire partisan de l'uniformité globale des causes des transformations physiques du globe, dans le passé comme dans le présent) Charles Lyell. Il explore ainsi l'archipel du Cap-Vert (où il vérifie le bien-fondé des théories de Lyell appliquées à l'observation des îles volcaniques), les côtes de l'Amérique du Sud (où ses recherches paléontologiques le conduisent à mettre en évidence de plus en plus nettement la ressemblance entre représentants fossiles et vivants de certains types de Mammifères), la Terre de Feu, les îles Falkland, l'île Chiloé, la Cordillère des Andes, les îles Galápagos (où il a l'intuition précise des processus qui conduisent à la distribution géographique des organismes et examine certaines modalités de ce qui lui apparaîtra bientôt comme étant la naissance d'espèces nouvelles à partir de formes souches), Tahiti (où il observe un récif de corail et réfléchit au processus de sa formation), la Nouvelle-Zélande, l'Australie, la Tasmanie, l'île Maurice, Le Cap. Au Brésil, il a éprouvé un sentiment de violente révolte devant l'esclavage des Noirs, qu'il ne cessera jamais de dénoncer comme une souillure indigne de certaines nations « civilisées ». Il rapporte de ce voyage qui a duré presque cinq ans (jusqu'au 2 octobre 1836) un Journal of Researches qui contient la plupart des observations et des matériaux propres à l'élaboration de sa future théorie. Sa publication en 1839 s'accompagnera, sur une durée plus longue, de celle des documents géologiques, paléontologiques et zoologiques confiés par Darwin à l'expertise de différents spécialistes (Richard Owen pour les Mammifères fossiles, George Robert Waterhouse pour les Mammifères, John Gould pour les Oiseaux, Leonard Jenyns pour les Poissons, Thomas Bell pour les Reptiles) ou réservés à différentes monographies qu'il exécutera lui-même.
© Institut Charles Darwin International
Dès 1837, les progrès de l'investigation sur les résultats de voyage (celle de Gould en particulier) accélèrent la mise en place des idées de Darwin. En juillet, il ouvre son premier carnet de notes (Notebook) sur la transmutation des espèces. En septembre 1838, la lecture du l'Essai sur le principe de population de Thomas Robert Malthus (1798) fixe ses idées en leur fournissant un élément de modélisation mathématique (le rapport tensionnel entre la croissance géométrique de la population et l'augmentation simplement arithmétique des ressources, impliquant compétition et élimination), et le conduit à donner forme à ce qui constituera l'élément central de sa théorie (la sélection naturelle résultant de la lutte pour l'existence).En 1839, Darwin devient membre de la Royal Society de Londres, épouse sa cousine Emma Wedgwood (avec laquelle il s'installera trois ans plus tard à Down, au sud-est de Londres), et entreprend une enquête par questionnaire sur l'élevage. En 1842, il publie son ouvrage sur les récifs de corail, The Structure and Distribution of Coral Reefs, et termine la première ébauche manuscrite de la présentation de sa théorie de la transformation des espèces. Il travaille en même temps à un ouvrage sur les îles volcaniques, dont il poursuivra la rédaction l'année suivante, et qui formera en 1844 le second volume de la Geology du Voyage, d'orientation uniformitariste. Au cours de cette même année, il achève un Essay sur l'ascendance commune des espèces et leur formation progressive par modifications sélectionnées (seconde ébauche, qui ne sera publiée qu'en 1909 par Francis Darwin sous le titre The Foundations of the Origin of Species), qu'il recommande aux soins de son ami le botaniste John Dalton Hooker, craignant que sa mauvaise santé ne l'empêche d'aller plus loin. Son ouvrage sur la géologie de l'Amérique du Sud paraît en 1846. Il entreprend ensuite la rédaction d'une monographie sur les Crustacés Cirripèdes, qui l'occupera jusqu'à sa publication (1851-1854, 2 vol.). En 1855 et 1856, il se concentre sur la distribution géographique des organismes, en même temps qu'un naturaliste plus jeune, Alfred Russel Wallace (1823-1913), dont les idées convergent de plus en plus nettement avec les siennes. Préoccupé par le risque de voir son ami dépouillé de la paternité de sa découverte, Lyell intervient pour convaincre Darwin de publier sa théorie. Darwin entreprend alors la réalisation d'un immense ouvrage qui deviendra, après allégement, L'Origine des espèces. Ayant reçu un manuscrit de Wallace où se trouve développée l'idée d'une transformation des espèces par le jeu de la sélection naturelle, Darwin, conscient de sa réelle antériorité et stimulé par l'amitié de Lyell, Huxley et Hooker, accepte que Lyell organise devant la Linnean Society de Londres une communication commune avec Wallace, alors en Malaisie (« On the Tendency of Species to form Varieties, and on the Perpetuation of Varieties by Natural Means of Selection »), qui a lieu le 1er juillet 1858. Darwin résume ensuite son manuscrit et le publie enfin sous le titre On the Origin of Species by Means of Natural Selection, or The Preservation of Favoured Races in the Struggle for Life, le 24 novembre 1859. La première édition est épuisée sitôt parue. Prudemment, Darwin introduit dans la deuxième (1860) la mention expresse du Créateur, mais sa pensée s'est déjà détachée sans retour du conformisme religieux et de la théologie naturelle qui ont régné sur ses années d'apprentissage. L'idée providentialiste est congédiée à jamais, au profit d'une explication naturelle des équilibres et des dynamiques qui régissent le devenir du monde vivant.
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Dès l'année suivante (1861), il commence un ouvrage sur la variation des organismes. En 1862, il publie un livre sur la fécondation des Orchidées, puis, en 1863, travaille sur le dimorphisme floral, sur le mimétisme, de nouveau sur la fécondation des Orchidées, sur la génération spontanée et sur la sélection naturelle, sans abandonner pour autant la géologie. En 1864, il rédige une étude sur les plantes grimpantes qui sera publiée l'année suivante, et obtient la médaille Copley de la Royal Society of London. En 1868, il publie The Variation of Animals and Plants under Domestication, vaste illustration des thèses de L'Origine qui contient dans son dernier chapitre une « hypothèse provisoire » sur la génération assez sensiblement inspirée par la tradition newtonienne (Buffon, Maupertuis), la théorie de la « pangenèse », et commence à travailler à The Descent of Man, and Selection in relation to Sex, ouvrage majeur qui paraîtra en 1871. En 1872 paraissent la 6e édition (regardée comme définitive) de The Origin, et The Expression of the Emotions in Man and Animals, qui jouera un rôle dans l'inspiration théorique de la psychologie comparée et de l'éthologie modernes. En 1875 paraissent Insectivorous Plants et l'édition en volume du travail sur les plantes grimpantes, On the Movement and Habits of Climbing Plants.En 1876, The Effects of Cross and Self Fertilisation in the Vegetable Kingdom. En 1877, The Different Forms of Flowers on Plants of the same Species. En 1880, The Power of Movement in Plants. En 1881, The Formation of Vegetable Mould, through the Action of Worms. Le 19 avril 1882, Darwin s'éteint à Down, laissant une immense correspondance, des notes inédites et une Autobiographie rédigée en 1876 à l'intention de ses enfants, que le souci de respectabilité d'Emma Darwin – au regard des convictions exprimées en matière de religion et des jugements portés sur des personnes encore vivantes – amputera pour un temps de certains de ses plus intéressants passages. La dépouille de Darwin, accompagnée par des personnalités éminentes, sera inhumée une semaine plus tard, au terme d'un cérémonial imposant, dans le « Panthéon anglais » de l'Abbaye de Westminster.
L'actualité permanente de la pensée darwinienne (toujours en débat à l'intérieur comme à l'extérieur de son champ d'application strictement naturaliste) est le signe de la constance et de la force exceptionnelles de ses enjeux. Si la résurgence périodique et multiforme du créationnisme (théorie biblique, plus ou moins adaptée selon les circonstances et les courants, de la création séparée des espèces par un dieu personnel omniscient), en dépit des réajustements récents de l'Église catholique reconnaissant le fait de l'évolution tout en essayant encore d'écarter ses conséquences théoriques légitimes, répète à l'identique la structure des premières résistances et objections opposées (par les créationnistes fixistes ou certains « évolutionnistes » finalistes) au transformisme darwinien, d'autres stratégies (comme celles mises en œuvre par la sociobiologie américaine dans ses applications les plus brutales à la vie des sociétés humaines) visent au contraire à tirer d'une référence radicale, exclusive et sommaire aux concepts fondateurs de la théorie sélective des conséquences illégitimes et contraires à la logique expressément développée par Darwin au fil de sa réflexion biologique et anthropologique. Ces débats perpétuellement renaissants reposent le plus souvent sur une méconnaissance foncière des textes et de la rationalité propre à la théorie darwinienne saisie dans la totalité de ses dimensions. 
L'Origine des espèces (1859) et la théorie de la descendance modifiée par le moyen de la sélection naturelle. 
Un schéma logique en dix points résume l'exposé didactique de la thèse darwinienne : 
1. Tous les êtres vivants, qu'ils vivent à l'état naturel ou en condition domestique, présentent des variations organiques individuelles, plus fréquentes et aisément observables dans le second cas.
2. S'en induit l'existence d'une capacité naturelle indéfinie de variation des organismes (variabilité). 
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3. On observe qu'une reproduction orientée peut fixer héréditairement certaines de ces variations (avantageuses pour l'Homme) par accumulation dans un sens déterminé, avec ou sans projet raisonné ou méthodique (sélection artificielle, sélection inconsciente).
4. On en induit l'hypothèse d'une aptitude des organismes à être sélectionnés d'une manière analogue au sein de la nature (« sélectionnabilité »). Question : quel peut être l'agent de la « sélection naturelle » ainsi inférée de cette « sélectionnabilité » avérée (par ses actualisations domestiques) des variations organiques ? 
5. On évalue le taux de reproduction des diverses espèces et leur capacité de peuplement. 
6. On en déduit l'existence d'une capacité naturelle d'occupation totale et rapide de tout territoire par les représentants d'une seule espèce, animale ou végétale, se reproduisant sans obstacle. 
7. On observe cependant à peu près universellement, au lieu de cette saturation, l'existence d'équilibres naturels constitués par la coexistence, sur un même territoire, de représentants de multiples espèces. 
8. On déduit de l'opposition entre les points 6 et 7 la nécessité d'un mécanisme régulateur opérant au sein de la nature et réduisant l'extension numérique de chaque population. Un tel mécanisme est nécessairement éliminatoire, et s'oppose par la destruction à la tendance naturelle de chaque groupe d'organismes à la prolifération illimitée. C'est la lutte pour l'existence (« struggle for life »), qui effectue une sélection naturelle dont le principal effet est la survie des plus aptes (par le jeu de l'éliminationdes moins aptes). Question : qu'est-ce qui détermine une meilleure adaptation ? 
9. On observe la lutte pour l'existence au sein de la nature. 
10. Pour répondre à la question des facteurs d'une meilleure adaptation, on fait retour à la variabilité, et, sous la pression analogique du modèle de la sélection artificielle, on forge l'hypothèse d'une sélection naturelle qui, à travers la lutte (interindividuelle, interspécifique et avec le milieu), effectuerait le tri des variations avantageuses dans un contexte donné, et assurerait ainsi le triomphe vital, transmissible héréditairement, des individus qui en seraient porteurs. Ces derniers seraient par là même sur la voie d'une amélioration constante de leur adaptation à leurs conditions de vie et à celles de la lutte : « C'est à cette conservation des variations favorables », écrit Darwin, « et à la destruction de celles qui sont nuisibles, que j'ai appliqué le nom de ‘sélection naturelle' ou de ‘survivance du plus apte'. » (L'Origine des espèces, ch. IV.) 
Tels sont les principaux moments logiques, depuis le fait empiriquement observé et orienté de la variation des organismes (phénomène essentiellement individuel) jusqu'à la formulation de la théorie de la sélection naturelle (qui étend l'effectif des organismes porteurs de la variation avantageuse), de la réflexion transformiste de Darwin. Cette dynamique de la transformation progressive des espèces vivantes au moyen de l'accumulation, dans un sens déterminé par l'avantage adaptatif, de variations légères (gradualisme), conduit à rejeter l'idée théologique de la création indépendante d'espèces immuables par un créateur personnel et omni-prévoyant. Les espèces descendent les unes des autres suivant un processus continu de divergence, par le moyen de modifications survenant « au hasard » (ce qui signifie seulement pour Darwin que l'on en ignore encore le déterminisme), et qui sont sélectionnées et transmises. Un grand nombre d'espèces ancestrales se sont éteintes au cours de la durée immense des temps géologiques, ce qui explique l'absence de certaines « formes intermédiaires » entre les espèces actuellement distinctes et connues, et entre ces dernières et les espèces fossiles. On se trompe d'ailleurs souvent en exigeant de découvrir des formes directement intermédiaires entre les espèces connues, alors que la recherche doit porter sur les formes intermédiaires entre ces formes et un ancêtre commun et inconnu. L'archive paléontologique, bien que livrant des témoignages précieux à l'appui de la théorie généalogique, se révèle à cet égard insuffisante, du fait de son exploration limitée et de l'effacement physique des traces de certaines catégories d'êtres; mais l'étude de la distribution géographique des organismes, celle des organes rudimentaires, l'examen du développement embryogénétique et l'analyse des dispositifs classificatoires eux-mêmes, ainsi que l'attention portée aux croisements et aux hybridations, permettent de reconstituer les stades probables de l'évolution des êtres vivants, accréditant l'idée que les variétés sont des espèces naissantes et que tous les êtres vivants peuvent avoir une origine commune. Ainsi s'explique, à partir des variations sélectionnées des organismes, mais aussi des instincts, la prédiction finale de Darwin : « Nos classifications, aussi loin qu'elles pourront remonter, en viendront à être des généalogies. ... La psychologie sera établie sur une nouvelle base, celle de l'acquisition nécessaire et graduelle de chaque faculté mentale. La lumière sera faite sur l'origine de l'Homme et son histoire. » 
La Filiation de l'Homme (1871) et l'anthropologie de Darwin 
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The Descent of Man and Selection in Relation to Sex, troisième grand ouvrage de synthèse de Darwin après The Origin et The Variation, a été introduit en France à travers la traduction de Jean-Jacques Moulinié (1872), où Descent (qui signifie le fait de « descendre de », d'être issu d'une souche ou d'une lignée, de provenir d'une origine, de procéder d'une série d'ancêtres, de représenter le point d'aboutissement actuel d'une généalogie, bref, d'avoir une ascendance) est rendu par « descendance », dont l'usage en français, dans un tel emploi, est rare et contesté. Des raisons sémantiques précises nous ont fait préférer pour cette traduction le terme de « filiation » pris dans son acception juridique - établir la filiation de quelqu'un consistant à authentifier son ascendance en remontant le long du lien (de descendance) qui unit jusqu'à lui des individus directement issus les uns des autres par un acte de génération. L'usage s'étant toutefois largement imposé, dans le cas présent, du terme de « descendance », nous pourrons occasionnellement le maintenir, en tenant compte toutefois de cette mise au point.
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Si l'on mesure dans toute son ampleur le choc produit dans les consciences par L'Origine des espèces, déjà amplement diffusée à ce moment aux États-Unis et sur le continent européen, on pourra évaluer l'intérêt que pouvait susciter en 1871 un ouvrage attendu et présenté comme l'extension à l'Homme de la théorie de la descendance avec modifications, et donc comme l'émancipation définitive du discours naturaliste par rapport au plus résistant des interdits théologiques, celui qui tendait à préserver ultimement l'Homme de son inscription au sein de la série animale. L'enjeu scientifique d'un tel livre apparaissait alors comme indissociable d'enjeux philosophiques et politiques déterminants au cœur d'une époque d'expansion et de consolidation des emprises coloniales, et dans une société en restructuration qui était le théâtre d'un conflit non seulement entre conservatisme et libéralisme, mais aussi bien entre différentes versions du libéralisme conquérant.
A. Le transformisme darwinien étendu à l'Homme 
« 
L'unique objet de cet ouvrage
», écrit Darwin, « 
est de considérer : premièrement, si l'Homme, comme toute autre espèce, descend de quelque forme préexistante; secondement, le mode de son développement; et, troisièmement, la valeur des différences existant entre ce qu'on appelle les races humaines .
» 
Le premier temps de la démonstration de Darwin consiste à établir la liste des phénomènes de ressemblance qui selon lui rendent indiscutable le lien qu'il veut établir entre la constitution anatomo-physiologique de l'Homme et celle des autres membres du groupe des Vertébrés. Ses arguments, empruntés d'abord à l'anatomie comparée, et particulièrement à Huxley, sont déjà classiques : identité de conformation du squelette, des muscles, des nerfs, des vaisseaux, des viscères, et même de l'encéphale lorsqu'il s'agit des Singes supérieurs; communicabilité réciproque de certaines maladies entre les animaux - les Singes surtout - et l'Homme; parenté entre les parasites qui affectent les Hommes et les animaux; analogie également entre les processus qui, chez les uns et les autres, suivent les phases de la lune, entre les phénomènes cicatriciels, entre les comportements reproducteurs, entre les différences qui séparent les générations et les sexes, entre les stades et les mécanismes du développement embryonnaire, singulièrement lorsque l'on observe la parturition des Singes; communauté de la détention d'organes rudimentaires; existence d'un revêtement laineux (lanugo) chez le fœtus humain au sixième mois; traces persistantes, chez l'Homme, à l'extrémité inférieure de l'humérus, du foramen supra-condyloïde, ouverture par laquelle passe, chez «
quelques Quadrumanes, les Lémurides et surtout les Carnivores aussi bien que beaucoup de Marsupiaux », le « grand nerf de l'avant-bras et souvent son artère principale 
», etc. 
Mais les données mises en œuvre par la grande somme compilatoire et illustrative que constitue The Descent excèdent considérablement les seuls domaines de l'anatomie et de la physiologie comparées. Celles que Darwin emprunte également à l'anthropologie physique, à l'anthropométrie, à l'éthologie humaine et à l'étude des sociétés « civilisées » et des cultures exotiques (dont certaines remontent à sa propre expérience de voyageur) lui fournissent les éléments qui lui permettent de mettre en évidence le fait que la variabilité, prouvée chez l'Homme sur le terrain de l'anatomie, l'est également sur les plans raciologique et sociologique, et que, sous des modalités qui n'ont été, hélas, convenablement analysées que bien tard, la sélection se poursuit au sein de l'humanité. 
B. L'effet réversif de l'évolution 
Darwin se livre donc dans La Filiation à un essai - inévitable du point de vue de la cohérence et de la portée de sa théorie - d'unification de l'ensemble des phénomènes biologiques et humains sous l'opération d'un seul principe d'explication du devenir : ce dernier dérive très normalement des sciences naturelles qui viennent d'être énumérées, Darwin parcourant leurs différents domaines pour aboutir sans heurt au champ de ce que l'on nommerait aujourd'hui l'anthropologie sociale, ainsi qu'à des observations psychosociologiques et éthiques qui, pour être spécifiquement humaines, n'en sont pas moins évolutivement liées à des données et à des conduites dont l'analyse tend à faire apparaître l'origine au sein des groupes animaux. 
Or, contrairement aux interprétations qui ont dominé pendant plus d'un siècle la lecture (en réalité, dans la plupart des cas, la non-lecture) du texte de La Filiation, ce continuisme ne fonde ni ce que l'on a appelé d'une manière expéditive le « darwinisme social », présent au contraire chez Spencer et Haeckel, ni, sous le motif de la « poursuite de la sélection », aucune forme ultérieure d'inégalitarisme social ou racial. En effet, La Filiation établit qu'un renversement s'est opéré, chez l'Homme, à mesure que s'avançait le processus civilisationnel. La marche conjointe du progrès (sélectionné) de la rationalité, et du développement (également sélectionné) des instincts sociaux, l'accroissement corrélatif du sentiment de sympathie, l'essor des sentiments moraux en général et de l'ensemble des conduites et des institutions qui caractérisent la vie individuelle et l'organisation communautaire dans une nation civilisée permettent à Darwin de constater que la sélection naturelle n'est plus, à ce stade de l'évolution, la force principale qui gouverne le devenir des groupes humains, mais qu'elle a laissé place dans ce rôle à l'éducation. Or cette dernière dote les individus et la nation de principes et de comportements qui s'opposent, précisément, aux effets anciennement éliminatoires de la sélection naturelle, et qui orientent à l'inverse une partie de l'activité sociale vers la protection et la sauvegarde des faibles de corps et d'esprit, aussi bien que vers l'assistance aux déshérités. La sélection naturelle a ainsi sélectionné les instincts sociaux, qui à leur tour ont développé des comportements et favorisé des dispositions éthiques ainsi que des dispositifs institutionnels et légaux anti-sélectifs et anti-éliminatoires. Ce faisant, la sélection naturelle a travaillé à son propre déclin (sous la forme éliminatoire qu'elle revêtait dans la sphère infra-civilisationnelle), en suivant le modèle même de l'évolution sélective - le dépérissement de l'ancienne forme et le développement substitué d'une forme nouvelle : en l'occurrence, une compétition dont les fins sont de plus en plus la moralité, l'altruisme et les valeurs de l'intelligence et de l'éducation. Sans rupture, Darwin, à travers cette dialectique évolutive qui passe par un renversement progressif que nous avons nommé l'effet réversif de l'évolution, installe toutefois dans le devenir, entre biologie et civilisation, un effet de rupture qui interdit que l'on puisse rendre son anthropologie responsable d'une quelconque dérive en direction des désastreuses « sociologies biologiques ». Il s'oppose ainsi expressément au racisme, au malthusianisme et à l'eugénisme, contrairement à l'erreur courante qui lui attribue la justification de ces trois systèmes de prescriptions éliminatoires. Cette remarquable dialectique du biologique et du social, qui se construit pour l'essentiel entre les chapitres III, IV, V et XXI de La Filiation et qui, en plus de s'opposer à toutes les conduites oppressives, préserve l'indépendance des sciences sociales en même temps qu'elle autorise et même requiert le matérialisme éthique déductible d'une généalogie scientifique de la morale, n'a été reconnue dans toute sa force logique qu'à partir du début des années 1980. Le continuum biologico-social darwinien, dont une bonne métaphore didactique est l'image topologique de la torsion du ruban de Möbius, est un continuum réversif, impliquant donc un passage progressif au revers de la loi évolutive initiale - la sélection naturelle, en tant que mécanisme en évolution, se soumettant elle-même, de ce fait, à sa propre loi. Il faudra sans doute revenir longtemps sur l'explication de ce concept qui rend caduque la prétention ordinaire de la plupart des philosophies à déclarer inconcevable la possibilité même d'un matérialisme intégral englobant l'éthique. 
C. La sélection sexuelle 
Le traitement de la sélection sexuelle dans La Filiation est extrêmement documenté, et parcourt un domaine zoologique très vaste avant de revenir à l'Homme après un long détour passant par l'interrogation de la proportion numérique des sexes (sex-ratio) et des différences entre les sexes dans les espèces animales. 
La sélection sexuelle dépend « de l'avantage que certains individus ont sur d'autres de même sexe et de même espèce, sous le rapport exclusif de la reproduction » (ch. VIII). En d'autres termes, la sélection sexuelle ne repose pas directement sur la lutte pour l'existence, mais essentiellement sur une rivalité des mâles dans la compétition pour la possession des femelles, compétition dont les effets, moins rigoureux en règle générale que ceux de la sélection naturelle, sont momentanément disqualifiants pour les vaincus ou les évincés, sans être en principe définitivement éliminatoires. La sélection sexuelle, qui sélectionne des caractères sexuels secondaires et repose en grande partie sur l'hérédité « liée à un seul sexe », assure généralement le triomphe des mâles les plus vigoureux et les plus combatifs, ou de ceux qui possèdent une particularité morphologique favorisant leur suprématie au sein de cette compétition (cornes et ergots plus développés respectivement chez le Cerf et le Coq, crinière plus épaisse chez le Lion, plumage plus éclatant et chant plus mélodieux chez les Oiseaux). La préférence et le choix exercés par les femelles jouent dans ce processus un rôle déterminant. Darwin retrouve au sein de l'espèce humaine des traits de comportement qui manifestent la persistance d'une sélection sexuelle sous les critères (variables suivant les cultures) de la beauté masculine et féminine, et reconnaît le rôle qu'ils jouent lors des choix nuptiaux. La sélection sexuelle, complément de la sélection naturelle, peut cependant avoir des effets anti-adaptatifs : par exemple la lourde parure de noce de tel Oiseau mâle pendant la période des parades nuptiales peut l'empêcher quasiment de voler et constituer ainsi un obstacle à sa survie. Que la tension vers l'union sexuelle reproductive - qui possède à l'évidence un lien d'origine avec ce que l'on appelle l'amour - puisse comporter d'une manière intime et permanente un risque de mort est une observation darwinienne qui ne devrait pas échapper à la perspicacité de la psychanalyse. 
D. Sélection sexuelle et sélection naturelle 
La sélection sexuelle, on l'a dit, sélectionne des caractères sexuels secondaires, c'est-à-dire des organes ou des traits morpho-anatomiques appartenant en propre à un seul sexe (le sexe mâle en l'occurrence), lesquels, sans avoir un lien direct avec la génération, en favorisent cependant l'accomplissement : c'est le cas par exemple des organes de préhension développés chez les seuls mâles de nombreuses espèces (certains Crustacés notamment), et qui leur servent à saisir et à maintenir la femelle lors de l'accouplement. 
L'hérédité liée à un seul sexe est donc nécessaire pour penser la transmission des caractères sexuels secondaires. Lorsque ces derniers sont l'occasion d'une supériorité dans la lutte, les individus qui en sont porteurs, et qui sont de ce fait capables d'engendrer un plus grand nombre de descendants et d'en assurer la protection, transmettent à ceux-ci cet avantage. Certes, la sélection naturelle suffit à expliquer chez le mâle l'existence d'organes tels que les organes des sens et de la locomotion, qui servent à trouver la femelle, en même temps qu'à de nombreux autres usages qui paraissent spécialement destinés au maintien de la femelle pendant l'accouplement. Cependant, la sélection sexuelle a dû jouer un rôle non négligeable dans la formation et le perfectionnement de ces organes, dans la mesure où c'est ce perfectionnement même qui assure à certains mâles leur domination sur d'autres mâles, et confère aux mieux armés la faculté de transmettre cet avantage à leurs descendants mâles. Il faut également noter que les mâles avantagés ayant la possibilité de conquérir les femelles les plus saines et les plus vigoureuses, qui sont également les plus précoces sous le rapport de la capacité d'engendrement, l'avantage se répartit entre les descendants des deux sexes sous la forme commune d'une santé et d'une vigueur physique augmentées. 
« 
La sélection sexuelle », écrit Darwin, « a dû provoquer le développement de beaucoup d'autres conformations et de beaucoup d'autres instincts; nous pourrions citer, par exemple, les armes offensives et défensives que possèdent les mâles pour combattre et pour repousser leurs rivaux; le courage et l'esprit belliqueux dont ils font preuve; les ornements de tous genres qu'ils aiment à étaler; les organes qui leur permettent de produire de la musique vocale ou instrumentale et les glandes qui répandent des odeurs plus ou moins suaves; en effet, toutes ces conformations servent seulement, pour la plupart, à attirer ou à captiver la femelle. Il est bien évident qu'il faut attribuer ces caractères à la sélection sexuelle et non à la sélection ordinaire, car des mâles désarmés, sans ornements, dépourvus d'attraits, n'en réussiraient pas moins dans la lutte pour l'existence, et seraient aptes à engendrer une nombreuse postérité, s'ils ne se trouvaient en présence de mâles mieux doués. Le fait que les femelles, dépourvues de moyens de défense et d'ornements, n'en survivent pas moins et reproduisent l'espèce, nous autorise à conclure que cette assertion est fondée. 
» (Ch. VIII.) 
Ainsi, la sélection sexuelle se superpose à la sélection naturelle, travaillant elle aussi à une amélioration qui, pour être de l'ordre de l'aptitude reproductrice et de la transmission en ligne mâle de caractères sexuels secondaires avantageux, n'en atteint pas moins bénéfiquement l'ensemble de la conformation et de la santé foncière des individus des deux sexes, par le double mouvement qui pousse les mâles les mieux doués à s'emparer des femelles les plus saines et les plus tôt prêtes à la fécondation, et les femelles à préférer les mâles les plus attrayants, ce qui a pour conséquence une amélioration globale du niveau physique de la descendance : il devient dès lors difficile de démêler ce qui est dû à la sélection sexuelle et ce qui est l'effet ordinaire de la sélection naturelle. 
Il est intéressant de noter que le raisonnement qui chez Darwin sert à établir la naturalité de la sélection sexuelle est le même qui a servi à établir celle de la sélection naturelle : de même en effet que l'Homme pratique une sélection sexuelle artificielle sur ses animaux domestiques - améliorant dans le sens de ses goûts ou de ses besoins telle ou telle race de Coqs par exemple -, de même il en ressort que la nature détient la capacité de sélectionner les caractères sexuels secondaires (dont la variabilité est nettement accusée), dans le sens d'un avantage reproductif, et d'améliorer ainsi l'aspect physique des mâles de telle ou telle espèce. La démarche explicative de Darwin à propos de la sélection sexuelle dans La Filiation de l'Homme est en effet exactement parallèle à celle qui a été mise en œuvre en 1859 dans L'Origine des espèces pour faire comprendre, à travers l'existence avérée de la sélection artificielle, l'existence probable d'une sélection opérant librement au sein de la nature : 
« 
De même que l'homme peut améliorer la race de ses coqs de combat par la sélection de ceux de ces oiseaux qui sont victorieux dans l'arène, de même les mâles les plus forts et les plus vigoureux, ou les mieux armés, ont prévalu à l'état de nature, ce qui a eu pour résultat l'amélioration de la race naturelle ou de l'espèce. Un faible degré de variabilité, s'il en résulte un avantage, si léger qu'il soit, dans des combats meurtriers souvent répétés, suffit à l'œuvre de la sélection sexuelle; or, il est certain que les caractères sexuels secondaires sont éminemment variables. De même que l'homme en se plaçant au point de vue exclusif qu'il se fait de la beauté, parvient à embellir ses coqs de basse-cour, ou pour parler plus strictement, arrive à modifier la beauté acquise par l'espèce parente, parvient à donner au Bantam Sebright, par exemple, un plumage nouveau et élégant, un port relevé tout particulier, de même, il semble que, à l'état de nature, les oiseaux femelles, en choisissant toujours les mâles les plus attrayants, ont développé la beauté ou les autres qualités de ces derniers.
» (Ch. VIII.) 
© Institut Charles Darwin International
Il semble donc d'une manière générale que chez presque tous les animaux à sexes séparés, il doive y avoir une compétition « périodique et constante » entre les mâles pour la possession des femelles, compétition au sein de laquelle la force, les armes et la beauté physiques des mâles d'une part, le choix exercé par les femelles d'autre part, jouent un rôle déterminant.
Au terme d'un long recensement, Darwin aboutit à la conclusion suivant laquelle les caractères sexuels secondaires sont généralement plus accentués chez les mâles des espèces polygames. En voici la raison : on admet au départ qu'une prépondérance numérique des mâles sur les femelles constitue une condition favorable à la rivalité des mâles, donc au développement chez ces derniers de caractères sexuels secondaires plus ou moins marqués selon les individus, d'où il suit que les mieux armés l'emporteront dans la compétition reproductive. Or la polygamie, qui est la situation où un seul mâle, en raison de sa force, de sa combativité ou de sa séduction, gouverne un harem de femelles, produit les mêmes effets que l'inégalité numérique des sexes : de nombreux mâles - « 
et ce sont certainement », écrit Darwin, « les plus faibles et les moins attrayants 
» (ch. VIII) - , ne pourront pas s'accoupler. On peut penser également qu'étant donné cette situation, il faudra d'autant plus de qualités à un mâle non seulement pour conquérir, mais pour conserver ses femelles et protéger ses petits. Les mâles écartés de l'accouplement ne le sont toutefois pas généralement d'une manière définitive, mais ne peuvent la plupart du temps s'unir qu'à des femelles moins vives, ce qui rejaillit négativement sur la qualité de leur descendance des deux sexes. 
Les modifications qui déterminent les différences intersexuelles de l'apparence extérieure chez de nombreuses espèces sont généralement plus accusées chez le mâle que chez la femelle. Le fait que les mâles soient plus ardents, plus combatifs, et qu'ils aient presque toujours l'initiative de la poursuite amoureuse, entraîne indirectement un développement plus fréquemment remarquable des caractères sexuels secondaires chez le mâle. Il faut cependant se souvenir de ce que l'apparente passivité des femelles n'exclut pas cependant de leur part un certain choix dans l'acceptation du mâle. 
Une dernière idée doit être ici évoquée, en réponse à un erreur courante qui a voulu faire de Darwin le théoricien de l'infériorité naturelle des femmes. Certes, Darwin analyse en termes évolutifs, puis historiques, les raisons de l'infériorité statutaire des femmes dans la société qui lui est contemporaine. Mais il voit dans l'éducation le ressort de leur égalité à venir, et la conviction qu'il défend d'une détention par les femmes de cette forme originaire et germinale de l'instinct social (base des sentiments moraux) qu'est l'amour maternel le conduit en toute logique à placer en elles l'espoir de l'évolution affective et éthique future de l'humanité. 
Les altérations du darwinisme à l'époque victorienne 
La persistance extraordinairement tenace d'erreurs d'interprétation concernant le versant anthropologique de la pensée darwinienne s'enracine dans le moment précis qui sépare la publication en 1859 de L'Origine des espèces et celle, en 1871, de La Filiation de l'Homme. Cette décennie décisive, au cours de laquelle les partisans de Darwin – lesquels étaient pour la plupart loin d'être « darwiniens » – incitèrent sans relâche ce dernier à étendre à l'Homme son propos transformiste dans un livre qui, pour avoir été trop longtemps attendu, ne sera pratiquement jamais lu dans sa littéralité ni entendu dans sa logique, a vu en effet se développer le « système de l'évolution » du philosophe Herbert Spencer et son « darwinisme social », application impitoyable du principe de l'élimination des moins aptes au sein d'une concurrence sociale généralisée. Elle a vu également, à partir de 1865, la naissance de l'eugénisme de Francis Galton, recommandant l'application compensatoire d'une sélection artificielle aux membres du groupe social pour lutter contre la dégénérescence issue de l'affaiblissement du rôle de la sélection naturelle en milieu de civilisation. Ces discours – parfois inconciliables dans leurs principes mais convergents dans leurs effets – développaient ensemble une référence également réductrice à la théorie darwinienne de la sélection, dans un accord global avec les tendances dominantes de la société industrielle anglaise emportée par l'ivresse de sa métamorphose libérale. Aucune de ces deux « déviations » n'a reçu l'aval de Darwin, qui a pris position dans l'ouvrage de 1871 contre les positions et recommandations sociales et politiques qui en émanaient. Mais la confusion était née, soutenue par un système de pensée et ancrée dans le vocabulaire théorique, de sorte qu'aujourd'hui encore, un travail idéologique incessant s'obstine, contre l'évidence historique, logique et textuelle qui ressort de l'examen approfondi de l'œuvre darwinienne, à parer du nom et du prestige de Darwin – le plus souvent au moyen de montages citationnels – des doctrines ou des pratiques, telles que l'anti-interventionnisme social radical, l'impérialisme, le racisme, le « sexisme » ou l'eugénique négative, qu'il a toujours expressément combattues. 
Livres :
- C. DARWIN, 1809-1882, The Autobiography, edited by Nora Barlow, New York, Londres, Norton & C°, 1993 ; 
- C. DARWIN, L'Origine des espèces au moyen de la sélection naturelle ou la lutte pour l'existence dans la nature, trad. J.-J. Moulinié (d'après les 5e et 6e éditions anglaises), Verviers, Gérard & C°, Marabout-Université, 1973 ; 
- C. DARWIN, La Filiation de l'Homme et la sélection liée au sexe, Paris, Syllepse, 1999 ; P. TORT, 
- La Pensée hiérarchique et l'évolution, Paris, Aubier, 1983 ; P. TORT (dir.), 
- Darwinisme et société, Paris, PUF, 1992 ; P. TORT (dir.), 
- Dictionnaire du darwinisme et de l'évolution, Paris, PUF, 1996, 3 vol. ; P. TORT, 
- Spencer et l'évolutionnisme philosophique, Paris, PUF, « Que sais-je ? » n° 3214, 1996 (épuisé) ; P. TORT (dir.), 
- Pour Darwin, Paris, PUF, 1997 ; P. TORT, 
- Darwin et la science de l'évolution, Paris, Gallimard « Découvertes », 2000 ; P. TORT, 
- La seconde révolution darwinienne, Paris, Kimé, 2002.
- P. Tort, Darwin et la philosophie, Kimé.

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Émile Roux, né Pierre-Paul-Émile Roux le 17 décembre 1853 à Confolens, en Charente et mort le 3 novembre 1933 à Paris, était un bactériologiste français connu pour ses travaux sur la diphtérie et le tétanos et pour sa collaboration avec Louis Pasteur dans le développement de vaccins.Jeunesse et étudesLe père d’Émile Roux est décédé en 1862 alors qu’Émile n’avait que 9 ans. Il est alors recueilli et élevé par sa grande sœur et son mari. Il étudie au lycée dans la région du Puy en Auvergne, où il passe son baccalauréat et rencontre André Chantemesse, qui deviendra également un célèbre biologiste pour ses travaux sur la typhoïde. Roux a commencé ses études de médecine à l’Université de Clermont-Ferrand. En 1878, il a été accepté dans le laboratoire de Pasteur à l’Université de Paris et y a passé 10 ans, obtenant son diplôme de médecine en 1881. Au cours de cette période, ses travaux ont fait partie intégrante du développement des méthodes utilisées pour préparer des vaccins contre des maladies telles que le choléra aviaire, l’anthrax et la rage. Thèse sur la rageIl travaille sur la rage durant des années, et soutient une thèse en 1883. Celle-ci confirme son doctorat et s’intitule « Des nouvelles acquisitions sur la rage ». Émile Roux a ainsi toujours été associé à la recherche pour un traitement contre la rage. Avec Pasteur, il est reconnu dans le monde comme un expert de l’immunologie et de la microbiologie médicale.L’Institut PasteurEn 1888, Roux rejoint l’Institut Pasteur nouvellement créé, où, avec Alexandre Yersin, il démontre que les symptômes de la diphtérie sont causés par une toxine sécrétée par le bacille de la diphtérie (une bactérie). Cette découverte, ainsi que celle, ultérieure, des bactériologistes Emil von Behring et Kitasato Shibasaburo, selon laquelle l’infection par le bacille diphtérique entraîne la production d’une antitoxine (un anticorps), ont conduit au développement de la vaccination contre la diphtérie et de la sérothérapie. Roux devient directeur de l’Institut Pasteur en 1904, poste qu’il occupe jusqu’à sa mort en 1933.Dans le même temps, il crée le premier cours sur la microbiologie et ses techniques, qui devait avoir une influence considérable dans la formation aux maladies infectieuses d’un grand nombre de chercheurs et de médecins français et étrangers.Ses travaux à l’Institut Pasteur ont permis de faire avancer la recherche sur plusieurs maladies comme le choléra des poules, les maladies infectieuses ou encore la maladie du charbon. Il organise en 1888 l’enseignement technique de la microbiologie qui est suivi par de nombreux médecins français et étrangers.RécompensesGrâce à son travail de recherche, Émile Roux reçoit de nombreux prix comme le Grade de Commandeur de la Légion d’honneur en 1894. En 1899, il est élu à l’Académie des Sciences alors basée à Paris. Quatre ans plus tard, en 1903, l’Institut de France lui confère le Prix Osiris pour le récompenser de l’ensemble des travaux. Le Prix Osiris est une distinction coordonnée par l’Institut de France, qui récompense tous les 3 ans une découverte considérée comme « remarquable ». Elle peut intervenir dans le secteur des lettres, des sciences, de l’art ou encore de l’industrie. Il reversait une partie des gains du prix à l’Institut Pasteur. Il est également nommé à l’Académie Nationale de Médecine en 1896.Émile Roux aura eu le droit le 9 novembre à des funérailles nationales. Depuis, de nombreux hommages lui sont rendus en donnant son nom à des rues ou bâtiments. Un centre hospitalier a également pris son nom au Puy-en-Velay.

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Émile Roux

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Éric Karsenti, né le 10 septembre 1948 à Paris, est un biologiste français, qui a été directeur de recherche au CNRS (Centre National de Recherche Scientifique) et a dirigé l’opération Tara Oceans, une analyse du plancton à échelle mondiale.Pour ses travaux, il reçoit la médaille d’or du CNRS et élu membre de l’Académie des Sciences en 2017.ÉtudesÉric Karsenti a étudié à l’Institut Pasteur où il a validé une thèse en 1979. À la suite de ce premier travail de recherche, il travaille sur les mécanismes moléculaires qui gouvernent le cycle des cellules. C’est dans cette période qu’il crée le département de biologie cellulaire et biophysique du Laboratoire européen de biologie moléculaire (EMBL). L’expédition Tara OcéansLancées en septembre 2009, les 8e et 9e expéditions de la goélette (Tara Oceans et Tara Oceans Polar Circle) ont réalisé un voyage de trois ans autour du monde, comprenant cinquante escales. Son objectif était d’étudier les écosystèmes planctoniques et coralliens dans la perspective des changements climatiques. 150 scientifiques internationaux y ont participé. Une odyssée totalisant 938 jours en mer, l’expédition Tara a navigué de la Méditerranée à l’Atlantique en passant par les océans Indien, Pacifique, Arctique et Antarctique. Ainsi, 250 membres d’équipage, scientifiques, artistes et journalistes de 40 pays ont passé trois ans à travailler sur la Tara pour un objectif commun.Codirigée par Éric Karsenti (directeur scientifique de l’expédition et chercheur au CNRS), et Étienne Bourgois (propriétaire et président de la Tara), l’expédition a bénéficié du soutien du CNRS.ObjectifL’idée du projet est de mieux comprendre le plancton, comment il évolue, comment il s’interconnecte et se déplace constamment d’un océan à l’autre. C’est un sujet complexe sur lequel les scientifiques se posent beaucoup de questions :Comment les micro-organismes sont-ils répartis dans les océans et quelle est leur biodiversité ? Qu’en est-il des risques pour le plancton, les bactéries et les virus ? Tous ces royaumes sont-ils liés et dépendants les uns des autres ? Dans des zones localisées ou partout ? Combien y en a-t-il ? Quelle influence la température, la salinité, l’acidité et les paramètres physico-chimiques ont-ils sur ces étranges créatures, et dans quelles régions ?Pour répondre à ces questions, l’expédition Tara Oceans a fait appel à une armée d’experts spécialisés en génomique, en imagerie quantitative, en biologie, en biogéochimie, en biogéographie, en océanographie, en biophysique, en génétique et en bio-informatique. Une rare rencontre de plusieurs disciplines, c’est ce qui rend cette expédition si spéciale, révolutionnaire et même essentielle.Les relevés de planctonEn 1997, la NASA a publié la première estimation mondiale de la quantité de chlorophylle produite par le plancton et a ensuite démontré son rôle dans la régulation de notre air grâce au processus de photosynthèse. L’expédition Tara Oceans a ajouté à nos connaissances une avalanche de données recueillies en mer au cours des 150 opérations d’échantillonnage qui ont débuté en 2009. Les chercheurs de Tara ont prélevé 27 000 échantillons, un exploit qui représente un pas de géant dans le domaine de l’infiniment petit. L’expédition a découvert un panorama de plancton jusqu’alors inconnu. Et malgré la découverte de 500 000 nouveaux micro-organismes, 95 % d’entre eux restent inconnus.Une modélisation de l’écosystème marinLes méthodes bioinformatiques ont montré que, d’un échantillonnage à l’autre, les bactéries ont des activités métaboliques incroyablement variées. C’est pourquoi les scientifiques ont estimé qu’il était essentiel pour eux de réaliser une modélisation de l’écosystème, d’autant plus que les nombreux prélèvements le permettaient. Ce type de modèles est essentiel. Ils peuvent nous aider à prédire comment les océans vont évoluer, comment leurs écosystèmes sont organisés et répartis géographiquement. Ils sont très utiles à l’heure de l’acidification des mers et du réchauffement climatique.L’expédition Tara Oceans a ainsi permis aux scientifiques de mesurer comment la vie marine réagit au changement climatique. La répartition des micro-organismes est en partie déterminée par l’environnement, la latitude et les courants. Ces modèles devraient aider à prévoir comment la vie marine va évoluer en fonction des variations climatiques, du cycle du carbone dans les deux hémisphères et de la régulation globale du climat.Les chercheurs ont notamment remarqué que le plancton était colonisé par un grand nombre de virus et qu’il s’adaptait au réchauffement climatique. Il continuait alors à produire son quota équilibré d’oxygène et de CO2 et, donc, à jouer un rôle dans la réduction de l’effet de serre. Parmi les gènes et les bacilles analysés à ce jour par l’expédition, 60 à 80 % d’entre eux étaient inconnus de la science. Ces données sont d’une importance capitale, car toute variation dans la composition du plancton peut avoir un impact sur l’équilibre des gaz de la planète.Bilan de santé des récifs de corailUne autre des missions accomplies par l’expédition était de réaliser un bilan de santé des écosystèmes coralliens. Au total, 102 sites ont été étudiés au large des côtes de Djibouti, Saint-Brandon, Mayotte et des îles Gambier. Les récifs coralliens explorés étaient en bon état et ils semblent donc résister aux différents stress thermiques et aux augmentations de température. Cependant, l’acidification des océans et l’invasion d’étoiles de mer mortelles dans certaines régions sont préoccupantes. Les échantillons collectés par l’expédition Tara Oceans sont en cours d’analyse.

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Éric Karsenti

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Emmanuelle Marie Charpentier est une professeur et chercheuse française en microbiologie, génétique et biochimie. Depuis 2015, elle est la directrice de l’Institut Max Planck de biologie des infections à Berlin. En 2020, Emmanuelle Charpentier et la biochimiste américaine Jennifer Doudna, de l’université de Californie à Berkeley, ont reçu le prix Nobel de chimie pour le développement d’une méthode d’édition du génome. Il s’agit du premier prix Nobel de science remporté par deux femmes ensemble. Depuis, Emmanuelle Charpentier est mondialement reconnue pour avoir transformé le domaine scientifique de la génétique moléculaire.Ses débuts dans la rechercheEmmanuelle Charpentier est née en 1968 à Juvisy-sur-Orge, en France. En 1991, elle est diplômée de l’université Pierre et Marie Curie à Paris après avoir étudié la biochimie, la microbiologie et la génétique. En 1995, elle obtient son doctorat en microbiologie à l’Institut Pasteur, où il a fait des recherches sur les mécanismes génétiques et moléculaires à l’origine de la résistance aux antibiotiques. Lorsque les nouvelles technologies moléculaires et cellulaires deviennent disponibles au début des années 1990, elle y concentre son travail. Ainsi, Emmanuelle a réalisé une étude de la manière dont les agents pathogènes bactériens infectent et interagissent avec leurs hôtes et avec l’environnement. Elle a étudié les mécanismes moléculaires au cours d’une infection, dans le but de trouver de nouvelles voies qui pourraient être exploitées au profit de la médecine.Passage dans diverses institutionsEn 1996, elle s’est installée aux États-Unis, où elle a travaillé dans plusieurs hôpitaux. La liste est longue : l’université Rockefeller, le centre médical Langone de l’université de New York, l’institut Skirball pour la médecine biomoléculaire, l’hôpital de recherche pour enfants St Jude à Memphis… Au début des années 2000, elle retourne en Europe, d’abord à Vienne, puis à l’université d’Umeå en Suède. Elle y prend le poste de directrice de la recherche à Molecular Infection Medicine Sweden. En 2013, elle est nommée professeur au Centre Helmholtz pour la recherche sur les infections à Braunschweig. Par la suite, elle obtient la chaire Alexander von Humboldt à la faculté de médecine de Hanovre (MHH), en Allemagne. En 2015, Emmanuelle Charpentier accepte l’offre de la Société Max Planck de diriger le nouvel Institut Max Planck de biologie des infections à Berlin. Parallèlement, elle conserve sa chaire de professeur invité à l’université d’Umeå.Transformer la génétique moléculaireEn août 2012, Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna publient dans « Science » un article qui transforme le champ de la génétique moléculaire. En effet, elles montrent que lorsqu’une bactérie est envahie une seconde fois par un virus, la copie de l’information génétique virale stockée dans les séquences CRISPR (exprimée sous la forme du double tracrRNA : crRNA) recrute une protéine appelée Cas9, qui va alors chercher et détruire l’ADN viral, en le découpant. Cette découverte a ouvert la voie à une approche entièrement nouvelle et passionnante de l’édition du génome. L’étude propose une technique chirurgicale permettant de retirer ou d’ajouter de l’ADN à des endroits précis. Cette technologie est déjà utilisée dans de nombreux laboratoires du monde entier. Elle contribuera à la mise au point de nouveaux traitements pour un large éventail de maladies humaines et de troubles génétiques.Pour la découverte de ces outils, elles obtiennent conjointement le prix Nobel de chimie en 2020. Le jury a déclaré qu’il s’agissait d’un outil permettant de comprendre la fonction des gènes et de traiter les maladies . En outre, en 2015, le magazine Time a désigné Charpentier comme l’une des 100 personnes les plus influentes au monde (avec Jennifer Doudna).ReconnaissanceEmmanuelle Charpentier a reçu de nombreux prix, reconnaissances et distinctions internationaux. Parmi elles, citons :
le prix Nobel de chimie 
le prix Breakthrough en sciences de la vie 
le prix Louis-Jeantet en médecine 
le prix international de génétique de la fondation Gruber 
le prix Leibniz, la récompense la plus prestigieuse d’Allemagne
le prix Kavli en nanoscience
le prix Frontières de la connaissance de la Fondation BBVA avec Jennifer Doudna et Francisco Mojica

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Emmanuelle Charpentier

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Le professeur Timothy Mousseau a obtenu son doctorat en 1988 de l'Université McGill et a complété une bourse postdoctorale du CRSNG (Canada) en biologie des populations à l'Université de Californie, Davis. Il a rejoint la faculté de Université de Caroline du Sud en 1991 et est actuellement professeur au Département des sciences biologiques du Collège des arts et des sciences. (…)Depuis 1999, le professeur Mousseau et ses collaborateurs ont exploré les conséquences écologiques et évolutives des contaminants radioactifs affectant les populations d'oiseaux, de mammifères, d'insectes et de personnes habitant la région de Tchernobyl en Ukraine et, plus récemment, dans la préfecture de Fukushima au Japon. Leurs recherches suggèrent que de nombreuses espèces de plantes et d'animaux subissent une toxicité directe et des charges mutationnelles accrues en raison de l'exposition aux radionucléides résultant des catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima. Chez de nombreuses espèces (par exemple l'hirondelle rustique, Hirundo rustica), les données suggèrent que cette charge mutationnelle a eu des conséquences dramatiques sur le développement, la reproduction et la survie, et les effets observés au niveau individuel et de la population ont des impacts importants sur les communautés biologiques de ces régions.

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Timothy A. Mousseau

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Professeur des Universités (2008)Membre honoraire IUF (2008-2013)Habilitation à Diriger des Recherches (2003)Thèse de Sciences Biologie de la Santé - Physiologie de l'Exercice (2000)Activités de recherche : https://www.researchgate.net/profile/Stephane_Perrey

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Stéphane Perrey

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Passionnée depuis toujours par les sciences, ma curiosité enfantine a été alimentée par de nombreux livres et émissions traitant de sujets bien divers, malgré une préférence significative pour les dinosaures et autres êtres disparus. Comme tant de mes semblables nés après Jurassic Park, mes centres d’intérêt avaient une forte composante paléontologique et ce fut ma porte d’entrée vers les sciences du vivant. Après une Licence d’écologie, j’ai pu renouer avec mes premières amours et obtenir un Master de paléontologie. Je cherche avant tout à œuvrer pour la diffusion du savoir, et c’est pour cette raison qu’à l’occasion d’un second Master en médiation scientifique, je me suis tournée vers le journalisme scientifique. J’aime écrire sur tout ce qui touche à la biologie de près ou de loin, et surtout à l’histoire du vivant.

Planète

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Andréa Boutet

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Morgan Meyer détient un doctorat en sociologie (Université de Sheffield) et il a été maître de conférences à Agro ParisTech et chercheur au Lisis. Il a été professeur invité à l’Université de Vienne (Department of Science and Technology Studies) et chercheur invité à l’Université d’Edinburgh (Genomics Forum). Ses recherches se concentrent sur trois thématiques : 1) participation et co−production de connaissances (histoire naturelle, biologie do-it-yourself, agriculture open source), 2) nouvelles configurations et communautés en biologie (biologie de synthèse, édition génomique), 3) intermédiation, traduction et représentation des savoirs.

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Morgan Meyer

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Amina Ben Abla est enseignante-chercheure en biologie moléculaire à l’EBI. Elle est notamment impliquée dans les projets de l’Axe de Recherche Biotechnologie, qui développe son expertise en bioproduction, caractérisation et développement de molécules actives, d’adjuvants et de matériaux à propriétés actives et fonctionnelles.Domaines d’expertise : bioproduction de protéines recombinantes d’intérêt thérapeutique, bioactivation de biomatériaux, technologie de l'ADN recombinant et expression génétique.

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Amina Ben Abla

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Le Dr Primrose Freestone (BSc (Hons), PhD, PGCE, FRSB, SFHEA) est professeur associé en microbiologie clinique au Département des sciences respiratoires de l'Université de Leicester. Elle est biochimiste de formation, avec une vaste expérience en physiologie et biochimie bactériennes, y compris la phosphorylation des protéines bactériennes (elle a été la première à identifier la phosphorylation de la tyrosine comme mécanisme de régulation chez les bactéries et a fourni des preuves clés concernant la fonction biochimique de la protéine Universal Stress (uspA ) dans E. coli).Actuellement, les intérêts de recherche du Dr Freestone portent sur la relation entre le stress et l'infection. Elle est co-fondatrice et leader internationalement reconnue dans le domaine de l'endocrinologie microbienne, une discipline de recherche qui représente l'intersection de la microbiologie, de l'endocrinologie et de la neurophysiologie.L'endocrinologie microbienne vise à fournir un nouveau cadre permettant d'examiner et de comprendre la capacité des micro-organismes à interagir avec un hôte à la fois sain et malade (Freestone et al 2008, Trends in Microbiology). Les intérêts de recherche du Dr Freestone en endocrinologie microbienne se concentrent sur la relation entre le stress et son influence sur les infections humaines et animales, en particulier les effets de l'exposition aux hormones de stress humaines telles que l'adrénaline et la noradrénaline sur la croissance et la virulence bactériennes. Cette recherche a conduit à la démonstration que les hormones de stress stimulent la formation de biofilms dans des commensaux cutanés normalement inoffensifs tels que Staphylococcus epidermidis, un facteur important dans le mécanisme par lequel ces agents pathogènes involontaires forment des biofilms dans les dispositifs médicaux à demeure.D'autres projets de recherche en cours comprennent des analyses moléculaires de la réactivité aux hormones de stress chez E. coli, Salmonella, les staphylocoques et d'autres pathogènes bactériens.Ses collaborateurs au sein du Département des sciences respiratoires incluent le Dr Hasan Yesilkaya et le professeur Christopher O'Callaghan (également de l'UCL). Le Dr Freestone est également maître de conférences honoraire à l'UCL.

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Primrose Freestone

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