Les zoologistes ont eu la main heureuse cette année… Par hasard, en dénichant à 7.000 m de profondeur un crustacé inconnu de 28 cm. Et par leur travail et leur passion au cours de l’expédition Tara Oceans, qui a terminé son périple de deux ans et demi autour du monde. Les nouvelles techniques d’analyse ADN ont fait découvrir le gigantesque écosystème bactérien sous le fond de l’océan… mais aussi des requins. 

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    Le plus grand écosystème microbien du monde se cacherait dans la croûte océanique. Le site hydrothermal Lost City, sur la ride médioatlantique, a été découvert en 2010. Des réactions chimiques de serpentisation favorisent les basses températures (40 à 91 °C) et un pH alcalin (9 à 11). Le site abrite de nombreuses cheminées blanches composées de carbonates. © IFE, URI-IAO, UW, Lost City science party et NOAA

    Le plus grand écosystème microbien du monde se cacherait dans la croûte océanique. Le site hydrothermal Lost City, sur la ride médioatlantique, a été découvert en 2010. Des réactions chimiques de serpentisation favorisent les basses températures (40 à 91 °C) et un pH alcalin (9 à 11). Le site abrite de nombreuses cheminées blanches composées de carbonates. © IFE, URI-IAO, UW, Lost City science party et NOAA

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    Sous le fond des océans, dans la partie hydratée de la croûte océaniquecroûte océanique, prospère un gigantesque écosystèmeécosystème, un des plus vastes de la planète et quasiment inconnu : c'est ce que révèle l'étude d'une équipe de chercheurs français de l'Institut de physiquephysique du Globe de Paris et italiens de l'université de Modena e Reggio Emilia. Cet écosystème géant joue sans doute un rôle important aujourd'hui et, de plus, aurait pu abriter les premières formes de vie.

     

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    Cette « crevette géante », comme l'appellent maladroitement des articles de presse, mesure 28 cm et sa forme est bien étrange. Mais pas inédite : tout le monde connaît la puce de mer qui sautille sur les plages. Cet amphipode-là, dix fois plus grand que la plupart de ses congénères et trois fois plus que le dernier géant répertorié, est seulement... monstrueux. Morale de l'histoire : les abysses recèlent encore bien des mystères.

     

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    La nouvelle risque de créer la polémique : une étude détaillée de Pikaia gracilens, un animal fossilefossile découvert dans les célèbres schistesschistes de Burgess, a révélé la présence d'une chordechorde, d'un tube nerveux dorsaldorsal creux et de nombreux myomères. Cet animal serait donc l'un des ancêtres les plus anciens des vertébrésvertébrés.

     

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    Le navire Tara revenu à Lorient, une autre aventure commence : celle de l'analyse des données récoltées autour du monde, et qui concernent notamment le planctonplancton. Christian SardetChristian Sardet, l'un des fondateurs et des coordinateurs scientifiques de l'expédition Tara Oceans, est biologiste à Villefranche-sur-mer. Il nous explique pourquoi l'exploitation des données est aujourd'hui un vrai défi.

     

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    Une étude d'envergure pour préciser les relations entre les différents élasmobranchesélasmobranches (raies et requins) a permis de découvrir près de 79 nouvelles espècesespèces ! Ce résultat n'est malheureusement pas positif : des populations d'espèces déjà considérées comme en danger d'extinction apparaissent désormais plus restreintes que prévu.

     

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    Sur l'île de Bornéo vivent tranquillement les loris lents, primatesprimates nocturnesnocturnes à morsuremorsure toxique. S'ils sont méconnus de la communauté scientifique, une étude récente a identifié une nouvelle espèce, le Nycticebus kayan.