Depuis le 23 Décembre, un gigantesque incendie qui s'est déclaré au Mont-Doré dévore le sud de la Nouvelle Calédonie. Dopé par les alizés et un fort assèchement, il a déjà ravagé 2 500 hectares de forêt, et menace à présent les réserves naturelles des Monts-Koghis, de la Rivière Blanche et de la Montagne des Sources.

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    Les Monts-Koghis vont-ils être ravagés par les flammes ? <br />Si les moyens mis en jeu restent les mêmes, cela risque malheureusement d'être le cas...<br /> (Courtesy of Greg Plankett)

    Les Monts-Koghis vont-ils être ravagés par les flammes ?
    Si les moyens mis en jeu restent les mêmes, cela risque malheureusement d'être le cas...
    (Courtesy of Greg Plankett)

    Si l'intérêt de ces réserves écologiques est reconnu dans le monde entier, les moyens déployés pour combattre l'incendie qui les ravage sont dérisoires, et les associations sont contraintes de regarder son front se propager, impuissantes. En effet, alors qu'un officier déclarait il y a peu qu'un incendie de cette ampleur nécessitait la présence d'au moins 800 pompiers sur le terrain, leur nombre est actuellement... de quarante. Deux hélicoptèreshélicoptères bombardiers d'eau, deux camions citernes et une poignée de bénévoles leur prêtent main forte, mais la combat est bien inégal face à un front de cinq kilomètres et des ventsvents soutenus.

    Le haut-commissariat de Nouvelle Calédonie a certes fait des efforts, en octroyant des pulvérisateurs d'eau portés en sac à dosdos et des bâches pour servir de réservoirs d'eau, ainsi qu'en mobilisant une trentaine de militaires, mais ses moyens d'action sont nettement insuffisants pour faire face à une telle catastrophe écologique.

    Pour l'heure, et tant que des moyens appropriés ne seront pas déployés sur place, les organismes de protection de l'environnement comme le WWFWWF voient des milliers d'arbresarbres et des années d'efforts partir en fumée...