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Source : http://jcboulay.free.fr
Cette conclusion se base sur la reconstruction réussie d'un pigment visuel permettant de voir de faibles lumièreslumières, qui se serait trouvé dans l'œil de ces anciens reptilesreptiles ayant vécu il y a 240 millions d'années.
Des moléculesmolécules similaires appelées rhodopsines, présentes aujourd'hui chez l'homme et d'autres animaux, sont sensibles à de faibles niveaux de lumière. L'équipe dirigée par Sakmar a utilisé divers modèles d'évolution pour prédire la séquence d'acides aminés de " l'ancienne rhodopsine " à partir des séquences connues chez les oiseaux et les alligatorsalligators notamment. Pour déterminer si les pigments ancestraux étaient fonctionnellement actifs, les gènes correspondants ont été synthétisés grâce à une combinaison de méthodes phylogénétiquesphylogénétiques et biochimiques, et introduits dans une cellule. Cela a admirablement fonctionné, a déclaré Sakmar.
Les résultats montrent pour la première fois que les gènes ancestraux d'anciens organismes peuvent être reconstruits de nouveau et testés au niveau de leur fonction. Cette approche est susceptible de fournir des réponses à des questions sur les animaux éteints que ne peuvent fournir les fossilesfossiles.
Les recherches sont publiées dans la revue Molecular Biology and Evolution de septembre 2002.