Alors que la communauté internationale se réunit afin d'étudier les besoins urgents pour la reconstruction de l'Iraq, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), l'UNICEF et la Banque mondiale attireront l'attention sur la nécessité d'améliorer la santé dans ce pays et de mettre un système de santé efficace à la disposition de la population.

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    « Cette réunion est une occasion capitale pour la communauté internationale de décider d'investir pour l'avenir de l'Iraq en contribuant au développement de la santé dans ce pays », a déclaré le Dr LEE Jong-wook, Directeur général de l'OMS. « Nous devons élargir notre vision au-delà des difficultés actuelles. Comme nous l'avons observé en Afghanistan, au Timor Leste et au Cambodge, c'est en répondant aux besoins des pays sur le long terme que nous les aidons, ainsi que leur population, à surmonter les crises. »

    Les Iraquiens connaissent des difficultés sanitaires depuis de nombreuses années ; les taux de mortalité maternelle et infantile, beaucoup trop élevés, témoignent de leurs souffrances. Après plus de dix ans de sous-investissement, le système de santé n'arrive tout simplement plus à couvrir les besoins de base de la population.

    « Les responsables politiques iraquiens et les donateurs ont un double défi à relever : rétablir à court terme les services de base tout en transformant un système de gestion centralisée en un nouveau modèle reposant sur les soins de santé primaires, la préventionprévention et la politique sur des bases factuelles. Ce nouveau système devra prendre en compte les besoins sanitaires des Iraquiens et la charge de morbidité dans ce pays », a expliqué le Dr Hussein A. Gezairy, Directeur du Bureau régional OMS de la Méditerranée orientale. L'OMS va commencer à travailler dans les domaines prioritaires, soins infirmiersinfirmiers, santé publique et administration, santé maternelle et infantile.