Une nouvelle technique permettant de nettoyer le sang des victimes après des attaques radioactives, chimiques ou biologiques est en cours de développement dans le cadre d'une collaboration entre l'Argonne National Laboratory, l'Armed Forces Radiobiology Research Institute (Bethesda, MD) et les University of Chicago Hospitals.

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    Note : les Bulletins Electroniques (BE) sont un service ADIT et sont accessibles gratuitement sur www.bulletins-electroniques.com

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    L'élément clé de la méthode proposée réside dans l'utilisation de nanosphères biodégradablesbiodégradables de 100 à 5000 nanomètresnanomètres de diamètre, une taille assez petite pour leur permettre de passer dans les vaisseaux sanguins mais suffisante pour leur éviter d'être filtrées par les reins. Ces nanosphères contiennent un composé ferromagnétiqueferromagnétique et sont recouvertes d'une couche de polyéthylènepolyéthylène glycol qui évite que les globules blancs ne les attaquent. La surface des nanosphères est également recouverte de protéines destinées à fixer les agents toxiques à retirer.

    Injectées par intraveineuse au patient, les nanosphères circulent dans le sang, ce qui permet aux protéines en surface de capturer les toxines ciblées. Une fois les nanosphères chargées de toxines, elles sont retirées du flux sanguin par l'intermédiaire d'une double aiguille, similaire à celles utilisées lors des transfusionstransfusions sanguines.

    Le sang est filtré à l'aide d'un séparateur magnétique qui attire les nanosphères et les toxines qui y sont attachées et laisse passer le sang non contaminé. Le sang est ainsi nettoyé puis réinjecté dans le corps du patient. Cette méthode pourrait également être utilisée pour transporter des médicaments vers des cellules ou des organes ciblés.

    Par Romaric Fayol