Des chercheurs américains ont mis en évidence une mutation de l'ADN des mitochondries (les organites qui assurent la respiration cellulaire) apparemment liée à un ensemble de troubles métaboliques comme l'hypertension ou l'hypercholestérolémie.

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    C'est l'étude de 142 personnes appartenant tous à la même famille et présentant des symptômes divers qui a permis cette découverte. Au cours des vingt dernières années, des études épidémiologiques ont montré que l'hypertensionhypertension, la résistance à l'insuline, des taux élevés de triglycérides ou de cholestérol, un manque de magnésiummagnésium, le diabètediabète et l'obésitéobésité ont tendance à se retrouver associées au sein de ce qu'on appelle le syndrome métaboliquesyndrome métabolique.

    Mais les médecins en savent encore peu sur les causes de ces combinaisons. Les travaux menés par les Universités de Yale (Connecticut) et de Syracuse (New York) et le Howard Hughes Medical Institute (Connecticut) suggèrent aujourd'hui la possible responsabilité d'un dysfonctionnement mitochondrial. Près de 25% des adultes aux Etats-Unis seraient concernés par le syndrome métabolique.