Une équipe de chercheurs du National Center for Voice and Speech (NCVS) de l'Université d'Iowa, soutenue par les National Institutes of Health (NIH) se lance dans la première étude de la voix humaine en situation sur un lieu de travail.

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    Ainsi une centaine de professeurs volontaires à Denver (Colorado) sera équipée d'un petit appareil permettant de mesurer non seulement les vibrationsvibrations de leurs cordes vocales, mais aussi la duréedurée de la parole, son volumevolume et son niveau.

    Des études menées précédemment par le NCVS ont déjà démontré qu'entre 3 et 9% de la population des Etats-Unis souffrent d'affections de la voix. Les chanteurs de toutes catégories encourent un risque 575 fois plus élevé que le citoyen lambda de présenter des troubles de la voix. Quant aux professeurs des écolesprofesseurs des écoles, leur risque de se retrouver partiellement aphone est cinq fois plus élevé.

    Ces recherches visent à comprendre les mécanismes de base du fonctionnement des cordes vocales et les dommages provoqués par les vibrations au niveau des tissus, un domaine de recherche aujourd'hui totalement ignoré.

    Une équipe de l'Université de l'Utah s'associe à ces recherches pour effectuer des travaux de "biogénie" de la parole humaine. Il s'agira d'extraire des fibroblastes, les cellules situées juste au-dessous de la surface des cordes vocales et de les insérer dans des dispositifs pour les cultiver en laboratoire.
    Ensuite, les chercheurs de l'Université de l'Utah exposeront ces cultures à des vibrations pour obtenir les protéines protectrices sécrétées naturellement. Par la suite, ces protéines pourraient donner lieu à des produits pharmaceutiques permettant de soigner les cordes vocales stressées ou traumatisées.