Les microorganismes des sources hydrothermales du célèbre Parc National Yellowstone dans le Wyoming tirent la plus grande part de leur énergie de l'hydrogène, et non du soufre comme on le pense généralement.

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    Concrétion de soufre sur l'île de white Island

    Concrétion de soufre sur l'île de white Island

    Trois pistes de recherches conduites sur plusieurs années ont mené une équipe de l'Université du Colorado à Boulder à cette conclusion. Les chercheurs ont d'abord étudié la composition phylogénétiquephylogénétique de populations microbiennes vivant dans les sources d'eau chaude de Yellowstone à plus de 70°C.

    Les analyses moléculaires ont montré que la majorité de la biomassebiomasse de ces systèmes est composée d'organismes utilisant l'oxydationoxydation de l'hydrogènehydrogène pour s'approvisionner en énergieénergie. Norman Pace et ses collègues ont par ailleurs pour la première fois évalué les concentrations en hydrogène d'évents hydrothermaux situés à travers tout le parc.

    Toutes les mesures se sont révélées supérieures à 300 nanomoles, assez pour faire office de source énergétique. Enfin, des modèles thermodynamiquesthermodynamiques générés par ordinateurordinateur ont achevé d'esquisser le portrait d'un écosystèmeécosystème fondé sur un fonctionnement métabolique lié à l'hydrogène, et ce malgré une forte teneur en soufresoufre. Ces travaux, parus dans les Proceedings of the National Academy (PNAS), sont intéressants à plus d'un titre. L'hydrogène est en effet l'élément le plus abondant de l'UniversUnivers. S'il y a de la vie ailleurs que sur Terre, avance l'un des auteurs, elle pourrait dépendre de cette moléculemolécule.