En janvier dernier, une infirmière libérale de la région nîmoise développait les symptômes cliniques du chikungunya. Dans la même période, elle s'était rendue au domicile d'un patient de retour de l'île de La Réunion, également touché par la maladie, pour lui faire un prélèvement sanguin.

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    Jeudi dernier, le ministre de la Santé Xavier Bertrand a annoncé que l'infirmière avait bel et bien été infectée par le virus. Une étude est en cours pour déterminer les causes de la contamination. A l'heure actuelle, deux pistes sont privilégiées.

    Jeudi dernier, un premier cas de contamination par le virus du chikungunya en France a été confirmé par le ministère de la Santé ;<br />Ce dernier a demandé à l'InVS de mener une enquête...

    Jeudi dernier, un premier cas de contamination par le virus du chikungunya en France a été confirmé par le ministère de la Santé ;
    Ce dernier a demandé à l'InVS de mener une enquête...

    En février, le ministre de la Santé Xavier Bertrand avait indiqué que plusieurs dizaines de cas de chikungunya avaient déjà été recensés dans la métropole. Cependant, il s'agissait toujours de personnes rentrant de La Réunion. La contamination de cette infirmière exerçant dans la région de Nîmes, et n'ayant pas mis les pieds sur l'île, a donc valeur d'exemple. C'est pourquoi le ministère de la Santé prend l'affaire très au sérieux.

    Au mois de janvier, l'infirmière s'était rendue au chevet d'un patient rentrant d'un séjour à La Réunion et touché par la maladie. Après avoir réalisé un prélèvement de sang, elle avait développé les symptômessymptômes cliniques du chikungunya. Des examens complémentaires effectués en février ont montré qu'elle était bien infectée par le virus, et ont débouché sur un arrêt de travail temporaire. Aujourd'hui, elle se porteporte bien et a pu reprendre le travail.

    Restent à déterminer les circonstances de la contamination. Le ministère de la Santé a demandé à l'Institut de veille sanitaireInstitut de veille sanitaire (InVS) de mener une enquête à ce sujet. Deux pistes sont explorées :

    • Soit l'infirmière a été piquée par un moustiquemoustique que son patient avait emmené dans ses bagages ;
    • Soit la contamination fait suite à un incident lors du prélèvement sanguin.

    Pour éviter l'arrivée de moustiques véhiculant le virus dans la métropole, le ministre de la Santé a dévoilé le 17 mars dernier un plan de lutte contre la dissémination du chikungunya prévoyant, entre autres, de renforcer le contrôle de la démoustication des avions en provenance de l'île de La Réunion.