En plein débat sur les cellules souches embryonnaires aux Etats-Unis, des chercheurs ont annoncé une avancée en laboratoire qui pourrait amener à tester chez l'homme un traitement de deux formes de cécité, basé sur cette technologie.

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    Vue en microscopie électronique à transmission des batonnets de la rétine.

    Vue en microscopie électronique à transmission des batonnets de la rétine.

    Dans le journal Cloning and Stem Cells, l'équipe américaine décrit les expériences qui lui ont permis d'obtenir la différenciation de cellules souches embryonnaires humaines en cellules de l'épithélium pigmentairepigmentaire de la rétine. Ces dernières, très spécialisées, sont indispensables à la vision puisqu'elles alimentent et entretiennent les cellules photoreceptrices de l'oeil (cônes et bâtonnetsbâtonnets). Leur destruction est ainsi responsable de maladies comme la dégénérescence maculairedégénérescence maculaire lié à l'âge ou la rétinite pigmentairerétinite pigmentaire, susceptibles de déboucher sur la cécité.

    La recherche, menée notamment par la société de biotechnologiesbiotechnologies Advanced Cell Technology (Massachusetts), a utilisé trois des 22 lignées de cellules souches autorisées par l'Administration Bush en 2001 mais aussi des lignées plus récentes cultivées dans un laboratoire privé, les secondes s'étant révélées plus efficaces.

    Avant d'envisager un traitement chez l'homme, des tests devront bien évidemment être conduits sur l'animal pour prouver l'innocuité et l'efficacité du procédé mais selon les scientifiques, les perspectives semblent prometteuses.