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    Des recherches menées à Bornéo (Indonésie) et aux Etats-Unis par des épidémiologistes et des entomologistesentomologistes de la Harvard School of Public Health ont démontré ce que ces scientifiques soupçonnaient depuis longtemps, à savoir qu'à force d'être soumis à des traitements prolongés de pesticidespesticides, les poux américains ont accru leur résistancerésistance.

    Les chercheurs estiment que le pourcentage de parasitesparasites qui survivent à un traitement puissant de permethrin - un insecticideinsecticide dérivé des chrysanthèmes - est de 50 à 98%. Le problème est que le pou ne survit pas à la séparationséparation de son hôte, d'où la difficulté pour les chercheurs de l'étudier en laboratoire.
    Lors d'une récente réunion de l'American Chemical Society à Boston (Massachusetts), les chercheurs de l'Université de Massachusetts à Amherst et du Center for Vector-Borne Diseases de l'Université de Californie à Davis dont les études sont financées par les National Institutes of Health (NIH) ont annoncé une avancée importante.
    Ils sont parvenus en effet à construire un habitat artificiel dans lequel les poux prospèrent. Il s'agit d'un réservoir de sang humain maintenu : la température du corps et séparé des poux, perchés sur des éprouvetteséprouvettes, par une membrane pouvant être facilement percée, le tout étant accessible à une tresse de cheveux humains dans laquelle les poux déposent leurs lentes.
    Grâce à cet habitat, les chercheurs espèrent pouvoir clore bientôt un débat déjà très ancien : les poux de la tête sont-ils véritablement sans danger lors d'une épidémie, à la différence de leurs cousins, les poux du corps ?