Les chercheurs du Mayo Clinic, du Minnesota Regional Sleep Disorders Center à Minneapolis, de l'University of Pennsylvania School of Veterinary Medicine ou du Brigham and Women's Hospital à Boston travaillent tous sur les affections qui perturbent le sommeil.

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    Certaines de ces anomalies semblent en effet constituer les prémices de maladies neurologiques plus graves comme la maladie de Parkinson.
    L'étude de ces anomalies révèle que la ligne de démarcation entre l'état de veille et le sommeil est extrêmement floue et que certaines régions du cerveaucerveau fonctionnent encore en mode sommeil au moment même ou le tracé d'un électroencéphalogrammeélectroencéphalogramme indique que le sujet est parfaitement éveillé.

    Ces découvertes ont d'ores et déjà des retombées au plan juridique. Ainsi certains crimes semblent avoir été commis dans un état particulier où les parties du cerveau chargées d'évaluer les conséquences des actes du sujet étaient déconnectées.

    Les troubles comportementaux du sommeil paradoxalsommeil paradoxal semblent être souvent liés au développement ultérieur de la maladie de Parkinson et représentent donc un avertissement important poussant à élaborer un programme de traitement préventif, d'autant plus que les personnes souffrant de cette affection réagissent de façon positive à certains tranquillisants.

    Cependant, les mécanismes qui relient ces anomalies du sommeil et la maladie de Parkinson ne sont pas encore élucidés. Il semble qu'une influence médicamenteuse ne soit pas exclue.
    Les chercheurs ont découvert en effet que les antidépresseursantidépresseurs comme le Prozac ou le Zoloft peuvent entraîner des troubles comportementaux du sommeil paradoxal.