La génétique pourrait expliquer pourquoi certaines personnes boivent plus de café que d’autres : des chercheurs européens ont identifié un nouveau gène (PDSS2) associé à la consommation de café, et impliqué dans le métabolisme de la caféine.

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    Le café est l'une des boissons les plus consommées au monde, et l'une des principales sources de caféine. Il contient différentes molécules biologiquement actives : la caféine (stimulant), la vitamine B3 et des polyphénols (comme l'acideacide chlorogénique). Différentes études suggèrent que le café protège contre certaines maladies : hypertensionhypertension, maladies cardiovasculaires, AlzheimerAlzheimer, ParkinsonParkinson, diabète de type 2 et certains cancers. Cependant, le café favoriserait aussi les troubles du sommeil.

    Dans une étude parue dans Scientific Reports, des chercheurs des universités de Trieste (Italie), Édimbourg (Écosse, Royaume-Uni) et Leyde (Pays-Bas) ont mené une étude auprès d'une population italienne. Ils ont demandé à 1.200 personnes quelle était leur consommation de café et recherché des marqueurs génétiquesgénétiques. Ils ont trouvé que les personnes qui exprimaient plus le gènegène PDSS2 consommaient moins de café. Les résultats ont été reproduits auprès d'une autre population de 1.700 personnes aux Pays-Bas.

    Le gène PDSS2 contrôle de manière négative l'expression de gènes impliqués dans le métabolismemétabolisme de la caféine. Ainsi, les personnes ayant des niveaux plus élevés de PDSS2 métabolisent la caféine plus lentement : elles peuvent donc ressentir les bénéfices de la caféine en buvant moins de café. À l'inverse, les personnes ayant des niveaux plus bas de PDSS2 auraient besoin de boire plus de tasses pour obtenir les mêmes effets.

    Cette recherche n'est pas la première à relier la consommation de café aux gènes. Une étude parue en 2015 portant sur 120.000 personnes avait identifié six gènes associés à la consommation de café ou de caféine.