Il semblerait que la vitamine D réduirait d'environ 50% le risque de contracter un cancer du sein et de plus de 66% un cancer colorectal, selon des chercheurs américains. Sachant que les femmes ont un risque élevé de développer un cancer du sein, en particulier celles qui ont des antécédents héréditaires.

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    En effet, des études récentes ont montré des réductions significatives du cancer pour les femmes qui consommaient de la vitamine D. D'ailleurs, le corps en lui-même fabrique de la vitamine D. Elle est synthétisée par la peau sous l'effet des rayons solaires et on la trouve dans certains aliments, tels que les produits laitiers, les viandes, en particulier le foie, les huiles de poissonspoissons.

    Dans un article paru dans American Journal of Public Health, les chercheurs se sont posés la question de savoir si les personnes qui prennent assez de vitamine D seraient moins exposées aux cancers du sein, du colon, des ovaires et de la prostate. Ils ont analysé les résultats de 63 études menées dans les années 1966 à 2004, dans le but de voir les liens entre l'apport en vitamine D et le nombre de cas de cancers. Il en ressort qu'un apport quotidien de cette vitamine réduirait le risque de souffrir de certains cancers.

    Une étude effectuée sur 1750 personnes soumises à différentes doses de vitamine D, des chercheurs du Centre Moores de l'Université de Californie à San Diego, ont montré que les individus ayant une concentration de 52 nanogrammes/ml de sang présentaient le plus bas risque de cancer du sein (Jounal of Steroid Biochemistry and Molecular Biology).

    Une étude similaire, parue dans l'édition en ligne du American Journal of Preventive Medicine datée du 6 février, montre une forte réduction du risque de cancer colorectalcancer colorectal. Le Dr. E. Gorham, l'un des auteurs de l'étude, a déclaré : "en portant la dose de vitamine D absorbée quotidiennement de 13 à 34 nanogrammes/ml, l'incidenceincidence du cancer colorectal serait réduite de moitié". Il suggère par la même occasion de rester exposé au soleilsoleil de 10 à 15 minutes par jour.

    Des chercheurs ont fait remarqué lors d'un congres (AACR, 2006) qu'il serait opportun de revoir à la hausse l'apport nutritionnel recommandé en vitamine D, pour les personnes qui vivent dans des pays froids .

    Par Sophia GrayGray, Brice Obadia, & Hedi Haddada