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Image en microscopie électronique du virus du Nil occidental
Cette année, il a infecté 6600 personnes et causé 139 décès selon les Centers for Disease ControlCenters for Disease Control and Prevention (CDC).
Pour réaliser leur observation, Richard Kuhn et ses collègues ont plongé le fragile organisme, d'à peine 50 nanomètresnanomètres de diamètre, dans de l'éthane liquideliquide à une température de moins 180°C, avant de le bombarder d'électronsélectrons de haute énergieénergie.
Ils ont ainsi découvert que, contrairement aux virus du Sida ou de la grippe qui possèdent à leur surface des protéines hérissées comme des pics, le virus du Nil présente une face plus lisse, comparable à une balle de golf.
En fait, son organisation moléculaire le rapproche plus du virus responsable d'une autre fièvre transmise par le moustiquemoustique, la denguedengue. Une différence majeure existe toutefois entre les deux ; elle se situe au niveau de leurs protéines de surface qui déterminent la capacité à infiltrer tel ou tel type de cellule.
Les chercheurs espèrent que ces nouvelles informations permettront de repérer les points faibles du virus du Nil et d'aider à le combattre.