(MAJ) Les dons pour le Sidaction, en hausse de 25 % par rapport à 2012

au sommaire


    Le Sidaction récolte chaque année des fonds pour la lutte contre le Sida, une maladie toujours mortelle, y compris dans les pays développés. Surtout, il ne faut pas oublier que chacun doit rester vigilant et prendre les mesures qui s'imposent pour éviter l'infection par le VIH, tandis que les patients doivent suivre scrupuleusement leur traitement. © Sidaction

    Le Sidaction récolte chaque année des fonds pour la lutte contre le Sida, une maladie toujours mortelle, y compris dans les pays développés. Surtout, il ne faut pas oublier que chacun doit rester vigilant et prendre les mesures qui s'imposent pour éviter l'infection par le VIH, tandis que les patients doivent suivre scrupuleusement leur traitement. © Sidaction

    Lors de l'édition 2013 du Sidaction, les promesses de dons au dimanche 7 avril étaient de 5,1 millions d'euros, soit 900.000 de plus qu'en 2012 au même moment. Une hausse d'environ 25 % par rapport aux chiffres de l'an dernier. Une bonne nouvelle donc. Il est toujours possible de se montrer généreux jusqu'au 18 avril prochain sur le site du Sidaction.

    ------------------------

    Article initial paru le 05 / 04 / 2013 à 11 h 44

    Comme tous les ans depuis 1994, le Sidaction appelle aux dons durant ces trois jours du weekend pour aider la recherche contre le Sida, et à la prise en charge des patients séropositifs. Cette année, le mot d'ordre est de « ne pas crier victoire trop vite », car si les avancées sont réelles, le combat est loin d'être terminé.

    Impossible d'y échapper, et tant mieux. De ce vendredi 5 jusqu'au dimanche 7 avril, 20 chaînes de télé et stations de radio se mobilisent pour le Sidaction. Sur les écrans, de petits rubans rouges invitant à téléphoner au 110 accompagneront tous les programmes appelant à la générosité. Mais l'argentargent peut être versé jusqu'au 18 avril, via le site internetinternet www.sidaction.org

    Voilà près de 20 ans que ce rendez-vous est devenu régulier. L'association Sidaction, fondée par Pierre Bergé en 1994, récolte des fonds qu'elle reverse à hauteur de 50 % pour financer la recherche publique contre le VIH, tandis que l'autre moitié sert à prévenir et accompagner des malades de France et de 29 pays en voie de développement. L'an passé, 4 millions d'euros avaient été récoltés. Espérons que les chiffres gonfleront encore cette année.

    Car, rappelons que malgré les progrès indéniables de la science ces dernières années, le fléau du Sida est loin d'être éradiqué. Comme un cri de guerre pour inviter chacun à rester vigilant, le mot d'ordre de cette édition 2013 est de « ne pas crier victoire trop vite ».

    Cette infographie fournit quelques données chiffrées sur le Sida en France. Les politiques de prévention et les traitements montrent leur efficacité, le nombre de cas et de morts étant globalement en diminution depuis ces dernières années. © Idé

    Cette infographie fournit quelques données chiffrées sur le Sida en France. Les politiques de prévention et les traitements montrent leur efficacité, le nombre de cas et de morts étant globalement en diminution depuis ces dernières années. © Idé

    Malgré les progrès, le virus du Sida est encore bien présent

    Tout le monde a encore en tête l'histoire de cette petite fille qui aurait fonctionnellement guéri de l'infection au VIH grâce à l'administration très précoce de traitements antirétroviraux. L'annonce avait été suivie, quelques jours plus tard, d'une publication évoquant le cas de 14 patients français qui vivraient avec le virus du Sida depuis plusieurs années, sans traitement et en contrôlant pourtant leur infection. A priori, toutes ces personnes, comme celles qui sont bien soignées, devraient pouvoir vivre aussi longtemps que le reste de la population. Et ne parlons même pas de Timothy Brown, qui affirme être le premier patient complètement guéri du Sida et qui pourrait être imité par deux autres hommes.

    À côté de ces progrès, n'oublions pas non plus toutes les autres victimes. Dans le monde, on estime à 34 millions le nombre de personnes séropositives au VIH, l'Afrique subsaharienne étant la principale touchée. Les médicaments coûtent trop cher pour bon nombre de malades, et les politiques de préventionprévention ne s'avèrent pas toujours efficaces. Onusida, l'organisme des Nations unies en charge de lutter contre la maladie, s'est fixé pour objectif de fournir des antirétroviraux à 15 millions de patients d'ici à 2015. Peu à peu, la recherche porteporte ses fruits, mais le combat contre le VIH est encore loin d'être gagné.