A l'occasion de la 14e Conférence Internationale sur le sida, les spécialistes ont avoué que l'optimisme de la Conférence Internationale de 1998 est retombé en raison des résultats des recherches entreprises depuis lors.

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    Il apparaît désormais que le virus HIV ne sera pas éliminé par les thérapies actuelles anti-rétrovirales. Néanmoins, les chercheurs constatent l'importance de la découverte faite en 1992 par des chercheurs de Duke University, qui a conduit au développement de l'inhibiteur de fusionfusion T-20 par Trimeris et Roche pour améliorer l'efficacité du cocktail de traitements contre le sida.

    Le terme " fusion " désigne l'entrée dans la cellule saine du virus HIV, un processus qui libère le matériel génétiquematériel génétique du virus et lui permet de se reproduire. Le T-20 facilite la baisse du niveau du virus dans le sang en même temps qu'il accroît le nombre de leucocytesleucocytes CDCD-4, éléments majeurs pour le système immunitaire. La Food and Drug AdministrationFood and Drug Administration (FDA) a placé le T-20 dans la catégorie prioritaire des médicaments actuellement en phase d'essai et pourrait lui accorder son autorisation dans le courant de l'année. Roche promet de fabriquer alors une quantité suffisante de ce médicament pour permettre son utilisation d'ici la fin de l'année par des patients chez qui l'HIV est déjà résistant aux cocktails actuels.