Un essai clinique de vaccination contre le VIH vient d'être lancé par les NIH en Afrique du Sud sur un nombre important de volontaires.

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    Note : les Bulletins Electroniques (BE) sont un service ADIT et sont accessibles gratuitement sur www.bulletins-electroniques.com

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    Les essais précédents, conduits aux Etats Unis utilisant le même candidat vaccin ont donné des résultats plutôt encourageants ; un peu plus de 50% des personnes vaccinées ayant généré une réponse immune cellulaire.

    Le nouvel essai à plus large échelle concernera 3000 volontaires, hommes et femmes séronégatifsséronégatifs et sera conduit par le réseau des essais cliniques contre le VIH (HVTN) des NIH en partenariat avec l'initiative sud-africaine de vaccination (SAAVI).

    C'est le laboratoire américain Merck & Co qui a développé ce produit vaccinal qui contient des copies de 3 gènesgènes du virusvirus intégrées dans un vecteur adénoviral. Les promoteurs de l'essai déclarent que les volontaires ne devraient pas s'inquiéter d'une éventuelle infection dues à ce prototype de vaccin.

    Cet essai de phase II b appelé HVTN 503 (baptisé Phambil en Afrique du Sud) a pour objectif essentiel de donner des informations sur son efficacité, qui permettrait d'entamer un essai de phase III.

    Comme tous les prototypes de vaccin, jusqu'ici développés contre le VIH, il est attendu que celui-ci ne générera qu'une réponse immune de type cellulaire pouvant reconnaître et éliminer des cellules infectées (vaccin thérapeutique) et non une réponse de type humoral avec induction d'anticorpsanticorps spécifiques (vaccin préventif).

    Par Brice Obadia, Hedi Haddada & Sophia Gray