En travaillant sur le mécanisme de sénescence, deux équipes de l'Institut de recherche Scripps à San Diego ont découvert une nouvelle fonction à cette voie de signalisation de la cellule normale qui pourrait devenir la cible de nouvelles thérapies anticancéreuses.

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    Note : les Bulletins Electroniques (BE) sont un service ADIT et sont accessibles gratuitement sur www.bulletins-electroniques.com

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    Les travaux menés par les Pr. Sun et Pr. Han, publiés dans la revue Cell, ont permis de découvrir une nouvelle protéine, la protéine PRAK (p38-regulated/activated protein kinase), impliquée dans le mécanisme de sénescence prématurée.

    Les chercheurs ont d'abord montré in vitroin vitro dans des modèles cellulaires murin et humain que la protéine PRAK est un effecteur de Ras, protéine bien connu pour son implication dans la sénescence prématurée des cellules.

    Les chercheurs ont ensuite confirmé in vivoin vivo le rôle de PRAK dans le phénomène de sénescence induit par Ras et ont aussi montré que l'activation de PRAK a des effets suppresseurs de tumeurssuppresseurs de tumeurs.

    Cette nouvelle voie de signalisation qui, lorsqu'elle est activée, peut inhiber le développement cancéreux dans les cellules normales, constitue une nouvelle cible pour le développement de thérapiesthérapies.

    Par Mireille Guyader & Peggy Rematier