L'Organisation mondiale de la Santé accueille une réunion sur la préparation à une pandémie de grippe. L'abattage des volailles et les autres mesures prises ont pu réduire la probabilité de l'émergence prochaine d'une souche virale pandémique de grippe humaine venue d'Asie du fait de la grippe aviaire.

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    Compte tenu du caractère cyclique de ces flambées, il faut toutefois continuer de s'attendre à plus ou moins longue échéance à une pandémie de grippe humaine, estiment les experts. En préparation de la prochaine pandémie, l'Organisation mondiale de la SantéOrganisation mondiale de la Santé réunit plus de 100 spécialistes de la santé du 16 au 18 mars 2004 à Genève. Les participants évalueront la situation actuelle et analyseront les interventions de santé publique possibles avant et pendant une pandémie de grippe.

    « Tant que des virus grippaux aviaires et humains circulent dans l'environnement, les ingrédients d'une pandémie humaine subsistent. Lors de la prochaine pandémie, nous ne pourrons réagir efficacement que si nous sommes bien préparés. » a déclaré le Dr LEE Jong-wook, Directeur général de l'OMS.

    Bien que les mesures déployées contre le virus hautement pathogène de la grippe aviairegrippe aviaire dans les élevages de poulets en Thaïlande, au Viet Nam, en Chine et ailleurs aient été relativement efficaces, l'élimination du virus prendra probablement des années, comme en témoignent une fois encore les flambées en cours. Dans l'intervalle, un virus muté aléatoirement ou un virus grippal réassorti aviaire-humain pourrait donner une souche aisément transmissible d'une personne à une autre et hautement mortelle. Un événement aléatoire de ce type pourrait survenir à tout moment.
    Le ralentissement de la propagation de la pandémie et la réduction de ses effets nécessiteront un travail de planification, de préparation et de coordination à l'échelle mondiale. C'est pourquoi l'OMS a invité des spécialistes de la santé publique, des politiques de santé, de la gestion hospitalière, des médicaments et des vaccinsvaccins, des mesures de lutte contre les infections, de la modélisationmodélisation des maladies et de la communication sur le risque afin de définir une action concrète.

    Les experts aborderont également la question de l'utilisation optimale des stocks limités de vaccins et d'antivirauxantiviraux et celle des stratégies de surveillance permettant de détecter rapidement une nouvelle pandémie et d'en suivre la propagation. Entre autres sujets examinés figureront l'évaluation du risque actuel, les recommandations aux voyageurs et la détection précoce des changements des sous-types de virus grippal.