Tous les ans, les Centers for Disease Control and Prevention d'Atlanta (Georgia), en collaboration avec l'Organisation Mondiale pour la Santé (OMS) et d'autres groupes réunissant des épidémiologistes et des responsables de la santé publique, invitent les médecins et les chercheurs pour explorer un thème médical préoccupant (paludisme, sida, fièvre jaune, encéphalopathies, etc.).

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    Cette année, le congrès organisé à Atlanta était consacré aux maladies dites "émergentes", définies comme des maladies infectieuses découvertes récemment, à des maladies anciennes qui resurgissent comme la turberculose, à la résistancerésistance aux antibiotiques et aux outils potentiels du bioterrorisme (variole, peste, maladie du charbon, tularémie, botulismebotulisme, etc.).

    Les experts ont souligné que les 918 millions de dollars accordés par le gouvernement fédéral aux Etats pour améliorer leur réactivité face aux épidémiesépidémies devraient être consacrés principalement aux épidémies courantes de type alimentaire, et à la formation professionelle dans un domaine tragiquement délaissée, à savoir la biologie des vecteurs.

    Ainsi, lors de l'apparition des premiers signes d'une épidémie d'encéphaliteencéphalite de l'Ouest du Nil à New York, les services de santé de la ville n'ont pu trouver aucun spécialiste. Les épidémiologistes s'attendent à de prochaines poussées importantes de la fièvre jaunefièvre jaune, de la denguedengue et du paludismepaludisme, trois maladies véhiculées par des moustiquesmoustiques.

    Autre préoccupation majeure des congressistes, la bactériebactérie Streptococcus pneumoniaeStreptococcus pneumoniae, de plus en plus résistante aux antibiotiques. Aussi les experts préconisent-ils l'applicationapplication de stratégies plus sélectives visant à éviter l'utilisation abusive d'antibiotiques.