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    Les Mayo Clinic Proceedings (USA) publient une importante étude menée par le Mid-America Heart Institute du St. Luke's Hospital et de l'Université de Missouri à Kansas City sur l'impact du comportement qualifié de "Type A" (agressivité, nervosité, anxiété, impatience exacerbées) sur l'évolution des affections cardiovasculaires et l'incidence d'attaques cardiaques.

    Les personnes présentant ces traits de caractères activent beaucoup trop, souvent dans des circonstances banales, le système nerveux sympathique responsable des réactions rapides et bénéfiques lors d'événements stressants ou dangereux. Les cardiologuescardiologues estiment que 40% des crises cardiaquescrises cardiaques résultent directement du stress. D'autres facteurs viennent s'ajouter à cette constellationconstellation qui stimule trop le système sympathique : dépression, diabète, obésité, hypertensionhypertension, apnéeapnée et utilisation de certains médicaments contre l'hypertension. En revanche, la prescription de bêtabloquantsbêtabloquants semble constituée un traitement parfait pour ces personnes, tout comme l'exercice physiquephysique régulier et modéré semble constituer le meilleur régulateur de l'activité sympathique.