Le Ministère de la Santé, le CSIC (Conseil Supérieur de Recherches Scientifiques), l'Université de Valence et la Generalitat Valenciana collaborent à la construction d'un centre de Médecine Physique à Valence. Cet institut, le 1er du genre en Espagne, fera des recherches sur la protonthérapie et accueillera les patients atteints de cancer.

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    Note : les Bulletins Electroniques (BE) sont un service ADIT et sont accessibles gratuitement sur www.bulletins-electroniques.com

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    L'utilisation de protonsprotons dans les thérapies est une nouvelle technique peu pratiquée. Elle permet d'accéder à des tumeurs qui, de par leur localisation dans des zones comme les yeuxyeux et le cerveau, ne peuvent pas être traitées par une radiothérapie conventionnelle. Juan Fuster, directeur du Centre de PhysiquePhysique Corpusculaire de ValenceValence et qui collabore dans la constructionconstruction du Centre, explique que les protons sont lancés à grande vitessevitesse grâce à un accélérateur de haute énergieénergie. Ils agissent alors comme un bistouri très aiguisé qui permet de détruire les cellules malignes et de laisser intacts les tissus et les cellules saines.

    La protonthérapie se révèle être très intéressante pour soigner les enfants qui sont plus sensibles que les adultes aux radiations des thérapies conventionnelles. Mais cette technique est très coûteuse, quinze fois plus qu'un traitement ordinaire. La protonthérapie nécessite d'importantes installations (accélérateur d'énergie). Ces agencements ne sont rentables que dans des centres de référence nationale et peu d'instituts en sont donc équipés. Cependant, les centres possédant des accélérateurs d'énergie obtiennent des résultats très prometteurs. C'est par exemple le cas aux USA, en France, en Allemagne et en Suisse.

    Le Centre de Médecine Physique atteindra une superficie de 10.000 m² et sera construit au sein du Parc Scientifique de l'Université de Valence. L'investissement prévu est de 120 millions d'euros. Le centre travaillera avec l'Institut de Physique Corpusculaire. Il aura aussi des contacts avec l'Institut d'Oncologie de Valence et divers hôpitaux.