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Si leur architecture s`apparente à celle de l`ADN, les PNAs sont en revanche chimiquement proches des protéines. Leurs propriétés chimiques leur permettent de "plonger" au cœur des cellules pour se fixer sur l`ADN et ouvrent des perspectives tant pour le diagnostic que la thérapie des cancers :
- Extrêmement sensibles, ces moléculesmolécules peuvent déceler la présence d`altérations génétiquesaltérations génétiques dans l`ADN des cellules. C`est alors un outil diagnostique facilitant la recherche de prédispositionprédisposition à certains cancers.
- Ciblées au niveau d`un gènegène, elles peuvent en moduler l`expression. "Allumer" ou "éteindre" un gène constitue un excellent moyen de corriger certains dysfonctionnements cellulaires à l`origine des cancers. Les PNAs sont alors des molécules à visée thérapeutique qui permettent d`entrer de plein-pied dans la thérapie géniquethérapie génique.
La découverte des PNAs est une avancée majeure en cancérologiecancérologie tant sur le plan diagnostique que thérapeutique. Ces molécules chimèreschimères pourraient à l`avenir devenir des alliés privilégiés de la thérapie génique.
Le prix Jeanne Loubaresse - Institut Curie
Le prix Jeanne Loubaresse-Institut Curie est destiné à récompenser un chercheur pour une découverte effectuée dans le domaine de la physiquephysique, de la chimiechimie, de la biologie ou de la médecine, susceptible de contribuer à court, moyen ou long terme, à améliorer le diagnostic, le traitement ou la préventionprévention du cancer. Cette découverte devra avoir été effectuée dans un laboratoire de recherche public ou privé, implanté dans l`un des pays de l`Union Européenne, quelle que soit la nationalité du découvreur.
Ce prix, attribué tous les deux ans pendant une période de 10 ans, a été créé en 1993 en mémoire de Mademoiselle Loubaresse et conformément à ses dispositions testamentaires.
Les lauréats du prix Jeanne Loubaresse - Institut Curie
- 1993 Pierre Potier, Directeur de recherche au CNRS, membre de l`Académie des sciences, pour la découverte de nouveaux médicaments contre le cancer (navelbine et taxotère).
- 1995 Anne Dejean-Assémat, Directeur de recherche INSERM (Institut Pasteur) et Laurent Degos, Professeur d`hématologiehématologie, Hôpital Saint-Louis, pour avoir montré que l`acideacide "tout-trans-rétonoïque" (dérivé de la vitamine Avitamine A) provoque des rémissionsrémissions complètes dans la leucémieleucémie aiguë à promyélocytes et pour avoir identifié l`anomalieanomalie caractéristique de cette leucémie.
- 1997 Jean-Marc Egly, Directeur de recherche INSERM (Institut de Génétique et de Biologie MoléculaireBiologie Moléculaire et Cellulaire, Strasbourg) pour avoir mis en évidence le rôle-clé du facteur de transcriptiontranscription TFIIH dans la réparation de l`