Une étude britannique menée durant près de 40 ans sur 46.000 femmes semble démontrer une réduction du risque de survenue de certains cancers chez les utilisatrices de la pilule, du moins chez celles qui ne fument pas..

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    La pilule réduirait le risque de maladies cardiovasculaires et de certains cancers, dont ceux de l'ovaire, du rectum et de l'utérus. © Katie Little / Fotolia

    La pilule réduirait le risque de maladies cardiovasculaires et de certains cancers, dont ceux de l'ovaire, du rectum et de l'utérus. © Katie Little / Fotolia

    Si les dangers de la pilule lorsqu'elle est associée à la cigarette ne font plus débat aujourd'hui, les conséquences directes de son usage sur la santé des femmes sont moins clairement établies. Une vaste étude britannique, menée sous l'égide du Royal College of General Practitioners, vient d'apporter un élément important de réponse, publié dans le BMJ (British Medical Journal).

    De 1968 à 2007 - soit pendant 39 ans -, les auteurs ont suivi 46.112 femmes, non-fumeuses et en bon état de santé. Le résultat est plutôt surprenant, venant confirmer des conclusions déjà évoquées après une étude américaine sur la pilule contraceptive. Le risque de mortalité lié à certains cancers - de l'ovaire par exemple - serait moins important chez les femmes sous pilule. Il en ressort également que la mortalité par maladie cardiovasculairemaladie cardiovasculaire s'est trouvée elle aussi réduite chez les utilisatrices de la pilule.

    La contraception oralecontraception orale n'est donc pas synonyme de risque accru de mortalité. Ce serait même plutôt le contraire. Pour les 60% de Françaises qui ont choisi ce moyen de contraception, voilà une bonne nouvelle qui mérite de traverser la Manche...