Le Criirem (Centre de recherche et d'information indépendantes sur les rayonnement électromagnétiques) est, comme son nom l'indique, une association dont l'objectif est d'informer, en toute transparence, les usagers sur les dangers d'exposition aux champs électromagnétiques. Il est actuellement présidé par Michèle Rivasi, professeur agrégé de biologie ayant aussi exercé le mandat de députée de la Drôme de 1997 à 2002.

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    Analyseur de spectre Agilent E 4407 B utilisé lors de l'étude. Crédit Supelec.

    Analyseur de spectre Agilent E 4407 B utilisé lors de l'étude. Crédit Supelec.

    Celle-ci stigmatise les nouveaux téléphones portables bi-mode, qui combinent les fréquences GSMGSM et Wi-FiWi-Fi tout en étant capables de basculer d'un système à l'autre sans rupture de communication et qui, selon le Criirem, contreviennent à toutes les recommandations sanitaires formulées par les experts. Ils démultiplient en effet d'autant les sources d'émissionémission avant que des études sérieuses aient pu rendre leurs conclusions.

    Alors que les téléphones mobilesmobiles fonctionnent dans les fréquences de 900 et 1800 Mhz (1900 Mhz aux Etats-Unis), la partie Wi-Fi de plus en plus associée travaille en ondes pulsées sous 2450 Mhz, soit exactement la fréquence utilisée par les fours à micro-ondesfours à micro-ondes, optimale pour provoquer l'agitation des moléculesmolécules d'eau et l'émission de chaleurchaleur.

    Michèle Rivasi affirme que "lors de l'usage d'un téléphone Wi-Fi, ou la proximité quotidienne avec un point d'accès, les expositions au Wi-Fi s'additionnent et peuvent provoquer, dans la duréedurée, des réactions biologiques". Elle cite entre autres fatigue accrue, migraines, sensation de chaleur, et même insomnies, et s'interroge sur l'impact de ces micro-ondes sur l'eau contenue dans la peau, ou sur le liquideliquide céphalocéphalo-rachidien dans lequel baigne le cerveau, aux premières loges lors de l'utilisation d'un tel appareil.

    L'Autorité de régulation des télécommunications (Arcep) a publié au mois d'avril dernier une étude effectuée par les Départements Electromagnétisme et Télécoms de l'Ecole Supérieure d'Electricité (Supelec), qui recommandait de placer les antennes Wi-Fi en hauteur (2,10 mètres au minimum) pour limiter l'exposition des gens et d'éviter tout contact prolongé avec l'antenne. Mais cette recommandation n'a pas, du moins pour l'instant, été répandue dans le public.