Une épidémie de méningite à méningocoque frappe tous les ans l’Afrique noire. Depuis janvier, l’OMS a dénombré près de 1.000 victimes parmi les plus de 11.000 cas recensés. Vaccins et antibiotiques sont distribués pour endiguer la progression de la maladie. 

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    Depuis le début de l'année, une épidémie de méningite sévit dans plusieurs pays d'Afrique. C'est ainsi que 10 des 14 pays de la « ceinture de la méningite » sont actuellement concernés, l'Organisation mondiale de la santéOrganisation mondiale de la santé (OMS) dénombrant 11.647 cas au 24 mai 2012, dont 960 mortels. Différentes actions sont en cours pour lutter contre le fléau.

    Les pays concernés par cette épidémie de méningite sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Gambie, le Ghana, le Mali, le Nigeria, la République centrafricaine, le Soudan et le Tchad. Mobilisés, les ministères de la Santé concernés ont mis en place une série de mesures : surveillance accrue des malades, et sensibilisation de la population notamment.

    Cette coupe de cerveau révèle la présence en quantité importante de cellules du système immunitaire dans les méninges, trace d'une infection. La méningite est parfois mortelle. © Marvin101, Wikipédia, cc by sa 30

    Cette coupe de cerveau révèle la présence en quantité importante de cellules du système immunitaire dans les méninges, trace d'une infection. La méningite est parfois mortelle. © Marvin101, Wikipédia, cc by sa 30

    Antibiotiques et vaccins pour stopper l’épidémie de méningite

    Le Groupe de coordination internationale (ICG) chargé de la distribution des vaccinsvaccins pour le contrôle de la méningite épidémique, a déjà distribué 11.000 unités thérapeutiques de ceftriaxone, l'antibiotiqueantibiotique de référence pour la prise en charge de l'affection.

    Les six pays les plus affectés - Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Ghana, Soudan et Tchad - ont également bénéficié d'une dotation de plus d'un million et demi de doses de vaccins polysaccharidiques.

    L'OMS, pour sa part, « continuera de surveiller la situation de près, en collaboration avec les ministères de la Santé des pays concernés ».