Mortalité maternelle, inégalité dans la vie professionnelle et dans le travail, violence : les femmes ne sont pas les égales des hommes dans les sociétés actuelles. L'ONU appelle à un effort international.

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    Une journée pour parler des différences persistantes, et importantes, entre les droits des hommes et ceux des femmes dans la société.

    Une journée pour parler des différences persistantes, et importantes, entre les droits des hommes et ceux des femmes dans la société.

    Célébrée chaque 8 mars, la Journée mondiale de la Femme demande cette année, « droits égaux, opportunités égales : progrès pour tous ». « Tous » au sens de « toutes et tous ». Les inégalités, en effet, demeurent largement répandues et les améliorations bien timides. Les défis à relever sont nombreux :

    • La mortalité maternelle fait encore 536.000 victimes par an, essentiellement dans les pays en développement. Médecins du Monde, OxfamOxfam, Action for global Health et Global Health Advocates partent en campagne, dénonçant une « non-assistance à mère en danger ». Pour tout savoir, rendez-vous sur le site Santé pour toutes.
    • La violence à l'égard des femmes est universellement partagée : 70% d'entre elles y sont confrontées durant leur vie. Elle freine, en particulier, l'accès des filles à l'éducation ;
    • L'égalité sur le marché du travail est toujours une utopie : en 2008, la population active comptait 52,6 femmes (souvent dans l'économie informelle) pour 77,5 hommes.

    Le progrès se heurte à des facteurs limitants :

    • Les stéréotypes basés sur le sexe restreignent l'accès au marché du travail ;
    • Les hommes engagés pour l'égalité entre les sexes sont encore peu nombreux. Leur soutien, cependant, conditionne en partie l'apparition de changements majeurs ;
    • La sous-représentation féminine dans les instances décisionnaires freine l'émergenceémergence de cette thématique ;
    • Le surinvestissement des femmes dans les travaux domestiques limite leurs opportunités, éducatives et professionnelles.

    Si nous voulons, un jour, atteindre l'égalité entre femmes et hommes, l'ONU estime indispensable de sensibiliser celles-ci à leurs droits fondamentaux, d'allouer des ressources dignes de ce nom à l'innovation sociale... et de former les élites politiques.

    Pour la France, la Haute Autorité de Santé (HASHAS) et l'Institut national du Cancer (InCa) publient opportunément trois guides - à destination des médecins - pour une meilleure prise en charge des cancers féminins : cancers du sein, de l'ovaire ou du col de l'utérus.