Les femmes qui portent des prothèses mammaires de la société PIP (prothèses rendues célèbres pour leur défaut de fabrication) sont appelées à consulter leur médecin tous les six mois. Toutefois, les dernières analyses indiquent que le gel contenu dans les prothèses ne serait pas génotoxique.

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    Les prothèses mammaires de la société PIP laissent suinter le gel au travers de l'enveloppe. © Phovoir

    Les prothèses mammaires de la société PIP laissent suinter le gel au travers de l'enveloppe. © Phovoir

    En mars 2010, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) avait suspendu la mise sur le marché et l'utilisation des implants mammaires à base de gelgel de silicone de la société Poly Implant Prothèse (PIP). En cause, des ruptures anormales des prothèses. Un an après, elle fait un point de situation et précise ses recommandations à destination des patientes.

    « Les résultats des dernières analyses permettent d'écarter un effet génotoxique (cancérigène, mutagènemutagène ou toxique pour la reproduction NDLRNDLR) du gel PIP utilisé », rassure l'Agence. Elle précise toutefois que « les dernières données de vigilance confirment le phénomène de suintement du gel à travers l'enveloppe ».

    Consulter son médecin régulièrement

    Dans ce contexte, elle maintient ses recommandations de suivi des femmes implantées. Elle recommande donc aux femmes porteuses d'implants en gel PIP de consulter leur médecin « tous les six mois pour réaliser un examen clinique et une échographieéchographie des seins et des zones ganglionnaires situées sous les bras ».

    Les femmes concernées peuvent par ailleurs discuter avec leur chirurgien de l'éventualité d'une explantation (retrait des prothèses) « même sans signe clinique de détérioration de la prothèse. » Enfin, l'Afssaps rappelle qu'en cas de réimplantation de nouvelles prothèses, le suivi clinique annuel doit être respecté.