Depuis l’an dernier, chaque citoyen français peut contribuer à la surveillance de la grippe via le site Internet www.grippenet.fr. Après une mise en pause durant le printemps et l’été, le site a repris du service pour une deuxième édition.

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    C'est parti pour la deuxième saisonsaison de www.grippenet.fr. Depuis le 15 novembre en effet, les internautes résidant en France peuvent, par l'intermédiaire de ce site, participer à la surveillance de la grippe dans l'Hexagone. L'an dernier, plus de 4.500 personnes s'étaient inscrites.

    Lancé fin janvier 2012 par l'équipe du réseau Sentinelles (Unité mixte de recherche Inserm - université Pierre et Marie CurieMarie Curie) et l'Institut de veille sanitaireInstitut de veille sanitaire (INVS), ce système de surveillance permet de recueillir directement auprès de la population, les données épidémiologiques concernant la grippe. Entre le 25 janvier et le 30 avril 2012, plus de 35.000 questionnaires ont ainsi été remplis. Les premières analyses sont encourageantes et démontrent notamment que « les internautes sont représentatifs de la population française. Et ceci tant d'un point de vue géographique et sociodémographique que de leur état de santé », expliquent ses promoteurs.

    Le site GrippeNet.fr est relancé depuis le 15 novembre dernier. Grâce à la participation des gens, l'épidémie de grippe saisonnière sera mieux évaluée. © GrippeNet.fr

    Le site GrippeNet.fr est relancé depuis le 15 novembre dernier. Grâce à la participation des gens, l'épidémie de grippe saisonnière sera mieux évaluée. © GrippeNet.fr

    GrippeNet.fr s’ouvre même aux mineurs

    Quelques nouveautés cette année. Les mineurs pourront participer au suivi, à condition d'obtenir l'accord de leurs parents. Une rubrique d'aide est proposée pour aider les participants à répondre aux questions et pour décrire l'intérêt scientifique de ces dernières.

    « Contrairement aux méthodes de surveillance traditionnelles, GrippeNet.fr collecte ses données directement à partir de la population résidant en France, sans passer par des hôpitaux ou des médecins, indiquent l'Inserm et l'INVS. Ceci est particulièrement important car de nombreuses personnes qui ont la grippe ne consultent pas de médecin, et ne sont donc pas comptabilisées par les méthodes de surveillance traditionnelles. ».