Avec 1.900 nouveaux cas de grippe A (H1N1) rapportés par l’OMS en 36 heures, le rythme de l’épidémie s’accélère à nouveau dans le monde. L'Organisation mondiale de la santé estime que l'on se rapproche de la phase 6, niveau d'alerte pandémique maximum. En France, on note la première infection non importée.

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    La grippe dite A(H1N1) poursuit sa progression. © Stephen Finn/Fotolia

    La grippe dite A(H1N1) poursuit sa progression. © Stephen Finn/Fotolia

    Au total, 17.410 cas étaient confirmés ce 2 juin dans 62 pays, parmi lesquels 115 mortels principalement au Mexique. Mais ce sont les Etats-Unis qui sont les plus touchés avec 1.048 personnes infectées au cours du seul week-end, portant à 8.975 le nombre de malades dans le pays dont 15 décès (contre 11 vendredi dernier). En France la situation évolue aussi avec la confirmation du premier cas non importé.

    Il s'agit d'une jeune femme de Poitou-Charentes qui aurait été infectée suite à un contact avec un malade en provenance des Etats-Unis. Toutefois, « la confirmation d'un premier cas (dit secondaire NDLRNDLR) ne modifie pas le contexte épidémiologique national » précise l'Institut de Veille sanitaireInstitut de Veille sanitaire. A ce jour, la France rapporte 42 cas rapportés, tous légers.

    L'Europe plutôt épargnée

    Le bilan est bien inférieur à celui de l'Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada) comptabilise désormais à elle seule 10.311 cas, selon le dernier point de situation établi par l'OMS à 6 h 00 GMTGMT lundi 1er juin. L'Europe semble en revanche davantage épargnée avec 600 cas notifiés et aucun décès. Ce bilan prend en compte 3 cas en Russie et 4 cas enregistrés en Turquie.

    Plus à l'est, trois premiers cas de grippe A (H1N1) ont été rapportés au Liban ce samedi. Cette information est à prendre au conditionnel puisque l'Etat est loin d'étendre son autorité sur tout le territoire national. Le bilan réel pourrait donc être plus élevé.

    Enfin, signalons qu'en France un débat d'experts bat son plein pour décider de l'efficacité d'une campagne de vaccination de massemasse contre le virus A (H1N1) cet automneautomne. Mais pour l'heure, « le ministre (de la Santé) n'a toujours pas arrêté sa décision. Nous ne pouvons en aucun cas confirmer cette information » a précisé le service de presse de Roselyne Bachelot-Narquin joint mardi par téléphone.