Alors que la campagne va démarrer jeudi prochain le Ministère de la Santé rappelle les recommandations. Pour les enfants, par exemple, la vaccination est conseillée, la décision revenant aux parents.

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    Se faire vacciner ou pas ? © BVDC_Fotolia

    Se faire vacciner ou pas ? © BVDC_Fotolia

    Le ministère de la Santé a lancé la campagne vaccinale contre la grippe A(H1N1)grippe A(H1N1). Elle se déroulera dans les 1.060 centres de vaccination dédiés à cet effet en France. Elle débutera officiellement ce 12 novembre par la vaccination des groupes prioritaires : les femmes enceintes à partir du début du deuxième trimestre, l'entourage des nourrissons de moins de 6 mois et les nourrissons de 6 à 23 mois avec facteurs de risque. Fin novembre, les 13 millions d'enfants et adolescents scolarisés dans le primaire et le secondaire se verront proposer la vaccination.

    Les personnes prioritaires ont reçu ou vont recevoir une « invitation » précisant les modalités pratiques de la vaccination. Au verso, elles trouveront un bon de vaccination à présenter dans le centre spécifié.

    Allez-vous faire vacciner vos enfants contre la grippe A(H1N1) ?

    Comme pour l'ensemble de la population, cette vaccination n'est que recommandée. « Elle n'est pas obligatoire », a précisé hier Luc Chatel. « Ce sont les parents qui décideront » ou non de faire vacciner leur(s) enfant(s). Deux campagnes distinctes se dérouleront : « pour les élèves du primaire, la vaccination se déroulera dans les centres de proximité, ce qui permettra aux parents de les accompagner ». En revanche, « pour ceux du secondaire, elle se fera au sein même des établissements ». Pour tout savoir sur cette campagne, rendez-vous sur le site dédié à la pandémie grippale.

    Vacciner au moins la moitié des enfants et ados…

    Les bons de vaccination seront envoyés aux familles à partir du 25 novembre. « Pour que cette campagne soit efficace sur le contrôle de l'épidémie, il faudrait que 50% à 60% des 2-18 ans soient vaccinés, explique le docteur Maude Bouscambert, virologue au Centre national de référence pour la grippe (CNR) à Lyon. Au niveau individuel, il est aussi important de faire vacciner ses enfants, ne serait-ce que pour éviter les formes graves qui peuvent se manifester sans prévenir, y compris chez des jeunes en bonne santé. »

    Une ou deux doses ?

    « Le schéma vaccinal à deux doses est maintenu pour l'ensemble de la population », précise le ministère de la Santé. « Des essais en cours doivent permettre de valider la pérennité de la protection offerte par la première dose vaccinale ». Comme l'a toutefois rappelé jeudi le professeur Keiji Fukuda, conseiller spécial auprès du directeur général de l'OMSOMS pour la grippe pandémique, « il sera préférable de vacciner un grand nombre d'enfants avec une seule dose, qu'une proportion moindre avec deux doses ».

    Résultats positifs du premier bilan de pharmacovigilance. De son côté, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de Santé (Afssaps) vient de publier son premier bulletin de suivi de pharmacovigilance pour les vaccinsvaccins grippaux A(H1N1). « Quinze jours après le début de la vaccination des personnels de santé (...), les effets indésirables portés à la connaissance de l'Afssaps ne font apparaître aucun signal particulier », rassure l'Agence. Au total, sur les 50.000 doses de vaccin Pandemrix administrées, 36 signalements d'effets indésirables ont été notifiés. « A ce jour, il n'y a pas eu de notification d'effets graves », conclut-elle.