Google vient de lancer Google Health, un service gratuit qui se propose d’archiver et de gérer en ligne les données médicales personnelles.


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    Une recherche de médecin avec le nouveau service de Google. Crédit Google

    Une recherche de médecin avec le nouveau service de Google. Crédit Google

    Ce nouveau service, qui n'est encore disponible qu'aux Etats-Unis, propose aux internautes d'ouvrir un compte personnalisé, puis d'entrer leur poids, leur taille, ainsi que tous les paramètres médicaux connus. Le patient crée ainsi un véritable carnet de santé virtuel qu'il est le seul à pouvoir modifier, mais qui permet aux établissements de soins ou aux services médicaux d'obtenir tous les renseignements voulus ou indispensables très rapidement, y compris en cas d'urgence.

    Google Health dispose aussi de fonctions permettant, par exemple, de rechercher un médecin dont la spécialité correspond aux pathologies indiquées ou d'alerter les patients sur les interactions possibles entre plusieurs médicaments qui lui ont été prescrits.

    Image du site Futura Sciences

    Sécurisation des données garantie

    Les pages personnelles des inscrits sont protégées par mot de passemot de passe, et selon Marissa Meyer, vice-présidente de la division des produits de recherche de GoogleGoogle, les systèmes de protection les plus perfectionnés ont été mis en place autour de Google Health afin d'assurer la protection et le caractère confidentiel des données.

    Google se défend de toute intention marketing liée à son nouveau service et assure qu'il ne les utilisera pas pour actionner son propre dispositif de publicité ciblée, avec une précision de taille, toutefois : « sauf si la publicité présente un intérêt pour le patient, le groupe pouvant alors revoir sa stratégie ». Beaucoup apprécieraient que ce mot intérêt soit défini avec précision...

    Google Health devrait bientôt être étendu à d'autres pays. La France accepte ce type de base de donnéesbase de données sur InternetInternet à condition que les hébergeurs se soumettent à une procédure d'agrément auprès du Ministère de la Santé et respectent la loi Informatique & Libertés, précise Jeanne Bossi, de la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertésCommission nationale de l'informatique et des libertés).