Une équipe de chercheurs américains et britanniques vient de découvrir l'existence chez l'homme d'un gène apte à défendre l'organisme contre le virus du SIDA.

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    Ils se sont aperçus que le virus en question, le VIH, interférait, par le biais d'une protéine qu'il produit, appelée Vif (virion infectivity factor), avec le fonctionnement normal du gènegène humain dénommé CEM 15. Il s'est avéré que ce dernier arrêtait la réplicationréplication du VIH lorsque la protéine était retirée du virus. Si les chercheurs arrivaient à bloquer l'action du Vif, connue par ailleurs depuis longtemps pour jouer un rôle essentiel dans la réplication du virus, cela permettrait au gène CEM 15 d'agir et d'empêcher la propagation du virus, a déclaré le Professeur Michael Malim, du King's College London (R-U), qui a réalisé l'étude avec des scientifiques de l'University of Pennsylvania School of Medicine (E-U).

    Lorsque le VIH infecte une cellule, il en prend le contrôle entier et la transforme en usine de fabrication de nouveaux virus, lesquels infecteront à leur tour d'autres cellules, et ainsi de suite. Les traitements actuels de la maladie du SIDASIDA consistent en une combinaison de produits n'entraînant pas la disparition complète du VIH d'une part et rencontrant des résistancesrésistances croissantes d'autre part. Cette découverte est une avancée significative qui pourrait permettre la mise au point de nouveaux traitements dans le futur, selon le Pr Malim. Les recherches devront notamment avoir pour objet d'identifier des substances capables de bloquer l'action de la protéine Vif. L'étude est publiée dans la revue Nature.