Une étude publiée jeudi 14 février dans les Archives of General Psychiatry suggère l'existence d'un lien entre une grande quantité de sommeil et une durée de vie moindre.

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    Contrairement aux idées reçues, huit heures de sommeil par nuit ne constitueraient pas une panacée du point de vue de la santé. Les recherches ont été menées sur 1,1 millions d'hommes et de femmes. Les informations les concernant ont été collectées par le biais de questionnaires, entre 1982 et 1988. Les chercheurs ont observé le taux de survivance le plus élevé parmi les personnes dormantdormant six à sept heures par nuit. Ce taux décline progressivement parmi celles dormant huit heures ou plus. L'étude montre que le risque de décès augmente de 15 % chez les individus dont le sommeil est de huit heures par nuit, de 20 % chez ceux dont le sommeil est de neuf heures par nuit et de 35 à 40 % chez ceux dont le sommeil est de dix heures par nuit.

    Les personnes présentant une moyenne de 6h30 de sommeil par nuit peuvent se sentir rassurées car il s'agit d'une quantité saine, a déclaré le Dr Daniel Kripke, professeur de psychiatrie à l'Université de Californie (San Diego, Etats-Unis), qui a dirigé l'étude. Le National Sleep Foundation, qui recommande huit heures de sommeil par nuit pour une santé optimale, a tout de suite attaqué les résultats de l'étude. Kripke y répond en précisant notamment qu'aucune donnée disponible ne permet de montrer qu'un long sommeil est avantageux.