Un consortium international composé entre autres de chercheurs de l'Académie des sciences de Chine a décelé que les chauve-souris fer à cheval (Rhinolophidae) de Chine étaient des porteurs sains d'un virus dont les caractéristiques sont proches du virus du SRAS.

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    Représentation en rubans de la protéine nsp9, dimérisée au niveau de son unique hélice alpha, et posée sur sa représentation de surface. Deux cristaux de nsp9 sont également montrés sur un fond de coronavirus du SRAS observé en microscopie électronique.

    Représentation en rubans de la protéine nsp9, dimérisée au niveau de son unique hélice alpha, et posée sur sa représentation de surface. Deux cristaux de nsp9 sont également montrés sur un fond de coronavirus du SRAS observé en microscopie électronique.

    Au cours de leurs recherches, les scientifiques de l'Institut de virologie de Wuhan de l'Académie des sciences de Chine et de l'Institut de zoologie de l'Académie des sciences de Chine ont également découvert que l'animal était un hôte naturel de nombreuses autres infections.

    Les recherches ont débuté en mars 2004 par des analyses de différentes espècesespèces de chauve-sourischauve-souris présentes en Chine à l'Institut de virologie de Wuhan et à l'Australian Animal Health Laboratory. Environ 40% des chauves-souris étudiées étaient porteurs d'anticorps relatifs à un virus proche à 92% du coronavirus du SRASSRAS.

    Cette découverte a permis de conclure que les chauves-souris sont probablement à l'origine de l'épidémieépidémie du SRAS qui a tué plus de 700 personnes dans le monde en 2003.