On le savait déjà, mais une nouvelle étude le confirme : il faut protéger sa peau du soleil. Les travaux, étalés sur 20 ans, montrent que l’apparition d’un cancer de la peau favorise le développement ultérieur d’autres cancers.

au sommaire


    Avec l'été qui approche, on n'a qu'une hâte : prendre des couleurscouleurs au soleil ! Mais attention, une exposition prolongée peut entraîner des dégâts importants, surtout pour les personnes à la peau blanche. En effet, les rayons ultraviolets sont la principale cause de cancers de la peau. Ces derniers peuvent être divisés en deux catégories : les non-mélanomes, et les mélanomes, bien agressifs et susceptibles de produire des métastases. Leur incidence augmente chaque année, en particulier chez les Caucasiens.

    Comme le soleil, les cabines UV présentent un risque pour la santé et peuvent déclencher des cancers de la peau. © tanningbed, Wikimedia Commons, cc by sa 2.0

    Comme le soleil, les cabines UV présentent un risque pour la santé et peuvent déclencher des cancers de la peau. © tanningbed, Wikimedia Commons, cc by sa 2.0

    Le risque du soleilsoleil pourrait être encore plus grand qu'envisagé. D'après une étude publiée dans Plos Biology, un cancer de la peau sans mélanome favoriserait l'apparition d'autres cancers. Ces travaux ont été réalisés par une équipe américaine de l'Harvard Medical School de Boston.

    Risque accru de développer d'autres cancers

    Les chercheurs ont employé les grands moyens et ont suivi environ 150.000 personnes, principalement des femmes, pendant plus de 20 ans. Leurs résultats montrent que les personnes atteintes d'un cancer de la peau sans mélanome ont une chance accrue de développer un cancer plus tard dans leur vie. Le risque augmente de 26 % chez les femmes, et de 15 % chez les hommes.

    Pourquoi un premier cancer de la peau favorise-t-il l'apparition d'une autre tumeur ? La réponse n'est pas claire. Selon certains scientifiques, le cancer de la peaucancer de la peau altérerait la machinerie cellulaire impliquée dans la réparation des dommages de l’ADN. Cela expliquerait pourquoi les personnes ayant souffert de cette pathologiepathologie sont plus fragiles. Cette hypothèse paraît probable, mais des preuves scientifiques sont nécessaires.

    Cette nouvelle étude met en lumièrelumière l'impact de cette maladie sur notre santé. Elle renforce l'idée qu'une exposition sans protection au soleil nuit fortement à la santé.