En 2011, 365.000 personnes s'entendront dire qu'elles ont une tumeur. C'est ce que prévoit l'Institut de veille sanitaire. Le chiffre représente une légère hausse, de 2,2 %, par rapport à 2010.

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    Les cas de cancer ont augmenté de plus de 2 % par rapport à l'an dernier, en particulier les cancers du poumons. Mais la mortalité progresse beaucoup moins (0,7 %). © Phovoir

    Les cas de cancer ont augmenté de plus de 2 % par rapport à l'an dernier, en particulier les cancers du poumons. Mais la mortalité progresse beaucoup moins (0,7 %). © Phovoir

    Selon les dernières projections de l'Institut de Veille sanitaire (INVS), le nombre de nouveaux diagnostics de cancer chez l'homme devrait s'établir en 2011 à 207.000. Cette estimation est de 158.500 chez la femme. Quant au nombre de décès, il est respectivement estimé à 84.500 et 63.000.

    « Dans ces projections, cette année encore, avec 71.000 nouveaux cas, le cancer de la prostate est de loin le cancer le plus fréquent chez l'homme avant le cancer du poumon (27.500 cas) et le cancer colorectalcancer colorectal (21.500 cas) », précise l'InVS. Pour la mortalité, le cancer de la prostateprostate, avec 8.700 décès, se situe après celui du poumon (21.000 décès) et le cancer colorectal (9.200 décès).

    Les cancers du sein et de la prostate sont les plus répandus. © Idé

    Les cancers du sein et de la prostate sont les plus répandus. © Idé

    Cancer du poumon préoccupant

    Chez la femme, le cancer du sein reste en tête, avec 53.000 nouveaux cas, devant le cancer colorectal (19.000 cas) et le poumon (12.000 cas). Avec 11.000 décès, les tumeurstumeurs mammaires sont les plus meurtrières. « Mais le taux de mortalité diminue en France depuis près de 15 ans », explique l'INVS. La situation concernant le cancer du poumon est toujours aussi préoccupante puisque l'incidenceincidence et la mortalité sont en constante augmentation (8.100 décès en 2011).

    « Ces projections utilisent les données des registres de cancer jusqu'en 2006 et les données nationales de mortalité par cancer observées jusqu'en 2008 », explique l'INVS.