Des lots de sachets anti-moisissures disposés dans des fauteuils et canapés de relaxation commercialisés par Conforama seraient à l’origine de centaines de cas d’allergies cutanées en France. La liste des références incriminées vient d'être publiée par le distributeur.

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    Un comportement à risque ? © Danbart / Flickr - Licence Creative Common (by-nc-sa 2.0)

    Un comportement à risque ? © Danbart / Flickr - Licence Creative Common (by-nc-sa 2.0)

    Pour l'heure, 400 clients qui ont rencontré des problèmes dermatologiques se sont manifestés auprès de l'enseigne appartenant au groupe PPR. « Nous vous informons avoir constaté que certains fauteuils ou canapés étaient susceptibles de provoquer dans de rares cas, des réactions cutanées allergiques », indique Conforama sur son site Web.

    Les produits en question portent les références suivantes (inscrites sur la facture) : 121944, 122011, 122012, 132072, 133114, 133116, 133117, 133118, 137214, 137215, 137216, 137218, 138512, 144474, 144475, 145862 et 145865. Un numéro vert (gratuit) est à disposition des clients : le 0800 01 50 50.

    Les canapés et les fauteuils de relaxation suspectés d'être allergisants. Photo publiée par Conforama.

    Les canapés et les fauteuils de relaxation suspectés d'être allergisants. Photo publiée par Conforama.

    Par ailleurs, l'enseigne a adressé un courrier aux 38.000 personnes ayant acheté l'un des articles en question entre mars 2006 et juin 2008. C'est en effet à ce moment que les lots incriminés ont été retirés de la vente, à la suite de l'alerte d'un dermatologue.

    Les fauteuils et canapés ont été fabriqués par un sous-traitant chinois. Les allergiesallergies seraient directement liées à une substance contenue dans des sachets anti-moisissures, le diméthylformamide (DMF, ou dimethylfumarate en anglais), également utilisé comme médicament contre le psoriasis. De son côté, le quotidien Le Parisien fait état d'une dizaine d'hospitalisations liées à ces allergies. Ce chiffre n'a toutefois pas été confirmé par le distributeur. Mais l'affaire semble loin d'être terminée...