On connaissait déjà le peptide amyloïde Aβ42 dans la maladie d’Alzheimer. Désormais, un autre peptide, le peptide Aβ43, pourrait être impliqué dans le développement de la maladie. 

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    Les peptides Aβ42 constituent les plaques amyloïdes pathogènes dans la maladie d'Alzheimer. © Zerd, Flickr, CC by nc-sa 2.0

    Les peptides Aβ42 constituent les plaques amyloïdes pathogènes dans la maladie d'Alzheimer. © Zerd, Flickr, CC by nc-sa 2.0

    Le peptide Aβ42 est connu pour son rôle amyloïdogène et pathogène dans la maladie d’Alzheimer. Alors qu'il se trouve à peu près en même quantités que le peptide Aβ42 dans le cerveau des patients atteints de la maladie d'Alzheimer, le rôle du peptide Aβ43 reste néanmoins confus.

    Dans une étude publiée le 3 juillet dans la revue Nature Neuroscience, l'équipe du chercheur Takashi Saito a mis en évidence une neurotoxicité et une plus forte propension du peptide Aβ43 à s'agréger in vivoin vivo par rapport au peptide Aβ42. 

    En provoquant des mutations d'un gènegène chez la souris, les chercheurs ont provoqué une augmentation de la production du peptide Aβ43 et celle-ci se révèle corrélée à une déficience de la mémoire à court terme. L'accumulation de Aβ43 dans les plaques amyloïdes est similaire à la composition biochimique observée dans le cerveau de patients atteints par la maladie d'Alzheimer.

    Une découverte qui pourrait améliorer la compréhension et le diagnosticdiagnostic de cette maladie encore incurable qui affecte une femme sur quatre et un homme sur cinq après 85 ans.