Face à la virulence de l’épidémie d’Ebola, l’Onu engage la communauté internationale à répondre à la pénurie de personnel médical en Afrique de l’ouest. Son Secrétaire général, Ban Ki-Moon, appelle néanmoins à ne pas céder à la panique.

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    Selon l’ONU, pallier le manque de médecins est l’un des défis les plus importants dans la lutte contre Ebola. © Médecins du monde.

    Selon l’ONU, pallier le manque de médecins est l’un des défis les plus importants dans la lutte contre Ebola. © Médecins du monde.

    Pour freiner la propagation du virus Ebola, une politique sanitaire se met progressivement en place en Guinée, au Liberia, au Nigeria, où un treizième cas a été recensé, et en Sierra Leone. Malgré tout, les ressources médicales restent insuffisantes pour venir en aide aux populations atteintes.

    L'Organisation des Nations Unies (Onu) appelle ainsi « la communauté internationale à répondre de toute urgence à la pénurie de médecins, d'infirmières et d'équipements, dont des vêtements protecteurs et des tentes d'isolement, pour affronter l'épidémieépidémie ».

    « Eviter la panique et la peur »

    Malgré la difficulté à faire passer les messages de prévention auprès des populations, Ban Ki-Moon s'est voulu rassurant.« Il faut éviter la panique et la peur. Ebola peut être évitée. Avec des ressources, des connaissances, une action rapide et de la volonté, les gens peuvent survivre à la maladie. Ebola a été contrôlé avec succès ailleurs, et nous pouvons le faire ici aussi », a-t-il souligné. Depuis le début de l'épidémie (décembre 2013), 1.975 cas ont été recensés dont 1.069 mortels.