Une collaboration franco-suédoise a permis l’identification d’un nouveau gène de prédisposition à la sclérose en plaques. Une nouvelle voie d’exploration en vue d’un traitement ?

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    Chez certaines personnes, une version différente du gène Vav1 conduit à la synthèse d'une protéine Vav1 différant légèrement de la molécule la plus commune (par un seul acide aminé), ce qui suffit à prédisposer à la sclérose en plaques. © Ka Yann/Fotolia

    Chez certaines personnes, une version différente du gène Vav1 conduit à la synthèse d'une protéine Vav1 différant légèrement de la molécule la plus commune (par un seul acide aminé), ce qui suffit à prédisposer à la sclérose en plaques. © Ka Yann/Fotolia

    Plusieurs gènes sont en cause dans le développement de la sclérose en plaques (SEP), d'après les résultats d'une équipe de l'Inserm de Toulouse Purpan, en collaboration avec des chercheurs suédois. Le petit nouveau, baptisé Vav1, a d'abord été repéré chez des rats. Puis son implication chez l'être humain a été confirmée par un travail sur le génome de 12.735 personnes.

    Ce gène intervient dans le développement et l'activation des lymphocyteslymphocytes T, des globules blancsglobules blancs qui sont des acteurs majeurs du système immunitairesystème immunitaire. Une nouvelle voie de recherche est ainsi ouverte contre la SEP, une maladie neurologiquemaladie neurologique auto-immune qui provoque des troubles moteurs, sensitifs et visuels gravement invalidants.