L’épidémie d'Ébola continue sa progression en Guinée. Quatre nouveaux cas viennent en effet d’être confirmés à Conakry, la capitale. Les États voisins sont en alerte même si aucune restriction concernant les déplacements dans ces pays n’a encore été émise.

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    Contre l'apparition du virus Ébola, des mesures sanitaires sont appliquées, comme la mise en quarantaine des malades. Pour cette infection grave et très contagieuse, il n'existe pas encore de vaccin et l'isolement des personnes atteintes est le moyen le plus efficace d'enrayer une épidémie naissante. © Pierre Formenty, OMS

    Contre l'apparition du virus Ébola, des mesures sanitaires sont appliquées, comme la mise en quarantaine des malades. Pour cette infection grave et très contagieuse, il n'existe pas encore de vaccin et l'isolement des personnes atteintes est le moyen le plus efficace d'enrayer une épidémie naissante. © Pierre Formenty, OMS

    Depuis le 9 février dernier, la Guinée lutte contre une épidémie mortelle d'Ébola. D'après les chiffres de l'Organisation mondiale de la santéOrganisation mondiale de la santé (OMS), le nombre total de cas suspects en Guinée est de 103 dont 66 décès, ce qui porteporte le taux de létalité à 64 %. Conakry, la capitale guinéenne, n'est plus épargnée par l'épidémie d'Ébola. Jeudi dernier, l'OMS a en effet confirmé en laboratoire quatre nouveaux cas, et un cinquième est suspecté.

    « Les recherches se poursuivent dans le but d'identifier la source de l'infection virale et la façon dont elle est arrivée à Conakry », indique l'OMS. Ces derniers jours, 15 nouveaux cas dont les cinq de la capitale ont été rapportés en Guinée. Les autres cas se situent dans des districts du sud-est du pays (huit à Gueckedou et deux à Macenta).

    L'OMS a recommandé aux pays voisins d'intensifier la surveillance sanitaire, en particulier à la frontière. Le Liberia a déjà rapporté huit cas suspects, dont six décès. De son côté, la Sierra Leone a signalé six cas suspects, dont cinq décès. Les analyses continuent pour confirmer ou non le lien avec la fièvre Ébola. À ce jour, seuls des individus ayant séjourné en Guinée ont présenté des symptômes suspects. Pour autant, aucune restriction concernant les échanges commerciaux et les voyages n'a été encore émise par l'agence onusienne.