La CRIIRAD signale que des bijoux en vente libre en France et sur Internet émettent des doses radioactives significatives. Ces produits sont présentés comme des « pendentifs énergétiques » bénéfiques à la santé.

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    D'après les textes promotionnels vantant les mérites des pendentifs dits « énergétiques », ceux-ci apporteraient bien-être et santé aux consommateurs « grâce aux émissionsémissions d'ionsions négatifs qu'ils produisent », précise la Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivitéCommission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD). Or « les analyses effectuées par [notre] laboratoire ont révélé que les objets contrôlés ont des niveaux de radioactivité naturelle anormalement élevés qui les apparentent à du minerai radioactif ».

    « Le risque principal concerne l'irradiation de la peau, précise l'organisme. Les cinq modèles de pendentifs contrôlés peuvent tous conduire au dépassement de la limite de dose équivalente pour la peau. Les tests ont montré que l'interposition d'un tee-shirt ou même d'un pull ne permet pas de protéger correctement l'épiderme. »

    Outre les pendentifs, le laboratoire de la CRIIRAD a confirmé que des matières radioactives ont été utilisées pour la fabrication :

    • « d'autocollants dits antiradiations (à apposer sur les téléphones portables et tout appareil électrique) ;
    • et dans des disques en caoutchouccaoutchouc dits « à énergieénergie quantique » (utilisable en sous-verre pour le « traitement » de l'eau ou en applicationapplication sur la peau pour le « traitement » des douleurs) ».

    « La vente de ces produits est illégale », affirme la CRIIRAD. Laquelle précise que ce commerce entre en « violation des dispositions du code de la santé publique (qui interdit tout ajout de radioactivité dans les parures, sans possibilité de dérogation) et du code de la consommation (qui interdit la vente de produits mettant en danger la santé des consommateurs et qui sanctionne les publicités trompeuses) ». Par conséquent, elle a saisi la DGCCRF « afin que toutes les mesures nécessaires soient prises pour stopper l'importation et la commercialisation de ces objets et procéder à la reprise des exemplaires déjà vendus ».