Le paludisme tue plus que jamais auparavant les enfants en Afrique, et les médicaments utilisés pour le combattre sont de plus en plus inefficaces, selon la première étude globale portant sur cette maladie en Afrique.

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    Afrique : un enfant meurt du paludisme toutes les trente secondes

    Afrique : un enfant meurt du paludisme toutes les trente secondes

    Trois mille enfants en meurent chaque jour, soit un enfant toutes les trente secondes. Les femmes pauvres et enceintes ainsi que leurs enfants sont particulièrement exposés. L'étude confirme par ailleurs que la résistancerésistance à la chloroquine, l'antipaludéen le moins cher et le plus accessible, est maintenant si étendue que son utilité est pratiquement nulle dans la majeure partie de l'Afrique. Cette étude est le produit d'un effort multinational dénommé Roll Back Malaria (RBM) conduit par les pays africains, dans le cadre des Nations Unies.

    Quatre actions devraient être menées par le RBM, précise l'étude, pour atteindre son objectif, qui est de réduire de moitié le nombre de décès par paludisme en Afrique à l'horizon 2010. Les moustiquaires traitées à l'insecticideinsecticide devraient être rendues accessibles rapidement à un nombre beaucoup plus important de personnes. Actuellement, seulement 4 % des enfants africains dorment à l'abri d'une moustiquaire chaque nuit. Les femmes enceintes devraient bénéficier de moustiquaires et d'antipaludéens en priorité. La prochaine génération de médicaments devrait être rendue accessible afin de pallier la résistance à la chloroquine. Enfin, des systèmes d'alerte devraient être mis en place afin d'aider les autorités à atténuer l'ampleur du phénomène là où il a tendance à s'étendre.