Les chercheurs de l'institut Fraunhofer de biologie moléculaire et écologie appliquée (Fraunhofer Institut für Molekularbiologie und angewandte Okologie) veulent produire des pommes de terre dépourvues d'amylose, et ceci en combinant les connaissances de la génétique et les techniques agronomiques traditionnelles.

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    Crédit : http://www.csdm.qc.ca

    Crédit : http://www.csdm.qc.ca

    La tuberculetubercule contient deux types d'amidon : l'amylopéctine, utilisé comme amidon alimentaire ou comme base de colle, et l'amylose. La séparationséparation industrielle de ces deux amidons est une opération coûteuse. La génétique végétale a montré qu'un seul gène devait être neutralisé pour stopper la synthèse d'amylose par la pomme de terrepomme de terre.

    Sur la base de cette connaissance, les chercheurs ont traité des plants de pommes de terre avec une substance d'utilisation largement répandue dans l'agronomie traditionnelle : l'ethyl-méthanesulfonate. Elle provoque dans le génomegénome des mutations ponctuelles et aléatoires. Les plants mutants ainsi obtenus sont étudiés, et seuls sont sélectionnés ceux qui présentent au moins deux altérations du gène de l'amylose. Les plants sélectionnés suivront ensuite un processus de culture en plusieurs étapes, puis seront finalement optimisées par croisement.

    Ce projet, soutenu par l'agence pour les ressources renouvelables (fnr - Fachagentur fur nachwachsende Rohstoffe), devrait aboutir dans quelques années.